Note1. Les divers chiffres que l’on va lire proviennent du Syndicat National de l’Edition.

Note2. Ainsi, le magazine Lire en octobre 2001 consacre un numéro à « La folie du polar », tandis que Le Nouvel Observateur propose plusieurs articles durant l’été 2005 dédiés à « La folie polar ».

Note3. PEYRONIE A., « La double enquête du roman policier », Modernités, n°2, 1988, p.129, cité dans REUTER Y., Le roman policier, Nathan, coll.  « 128 », 1997, p.39.

Note4. REUTER Y., op.cit.,p.40.

Note5. VAREILLE J.-C., « Préhistoire du roman policier », Romantisme, n°53, 1986, p.31.

Note6. REUTER Y., « Le suspense : les lois d’un genre », Pratiques, n°54, juin 1987, p.58 [p.46-72]

Note7. SOLDINI F., « Le thriller, autopsie contemporaine », in PESSIN A. et VANBREMEERSCH M.-C., Les œuvres noires de l’art et de la littérature, Tome 1, L’Harmattan, coll. « Logiques sociales », 2002, p.54-55. [p.53-72]

Note8. La locution « littérature blanche » sera employée en tant qu’elle s’oppose, en termes éditoriaux, aux collections spécialisées dans le noir et le policier. Elle fait référence à la prestigieuse collection de littérature générale consacrée au roman des éditions Gallimard, appelée « la blanche », devenue idealtypique.

Note9. FRIGERIO V., « La paralittérature et la question des genres », in Le Roman populaire en question(s), sous la direction de Jacques Migozzi, PULIM, coll. « Littératures en marges », 1997, p.97 à 114.

Note10. TORTEL J., « Qu’est-ce que la paralittérature ? », in Tortel J., Arnaud N., Lacassin F. (dir.), Entretiens sur la paralittérature, Plon, 1970, p.16.

Note11. FRIGERIO V., op.cit., p.100.

Note12. Nous nous référons à son ouvrage La Paralittérature, publié dans la collection « Que sais-je ? » aux PUF en 1992.

Note13. Elles ont d’ailleurs fait l’objet de nombreuses discussions et remises en cause.

Note14. MIGOZZI J., « Les Fils d’Aristote face à l’autre littérature ou de quelques turbulences théoriques et terminologiques autour de la paralittérature », in FRAISSE L. (dir.), Pour une esthétique de la littérature mineure, Honoré Champion, 2000, p.222.

Note15. COUEGNAS D., Introduction à la paralittérature, Seuil, 1992 ; Fictions, énigmes, images, PULIM, coll. « Médiatextes », 2001.

Note16. COUEGNAS D., op.cit., 1992, p.19.

Note17. LITS M., « De l’importance du genre en culture médiatique », in FRIGERIO V. (dir.), Les genres et la culture de masse, Belphégor, Vol. III, n°1, décembre 2003 http://etc.dal.ca/belphegor.

Note18. Figures III, Seuil, coll. « Poétique », 1972 ; Figures V, Seuil, coll. « Poétique », 2002 ; Fiction et diction, Seuil 1991 ; Nouveau discours du récit, Seuil, coll. « Poétique », 1983.

Note19. COHN D., La Transparence intérieure, Seuil, coll. « Poétique » , 1981; Le Propre de la fiction, Seuil, coll. « Poétique » , 2001. LINTVELT J., Essai de typologie narrative, José Corti, 1981.

Note20. BONOLI L., « Ecritures de la réalité », Poétique, Seuil, n°137, février 2004 ; « Fiction et connaissance. De la représentation à la construction », Poétique, n°124, 2000. RICOEUR P., Du texte à l’action, Seuil, coll. « Points Essais », 1986 ; Temps et récit, III, Seuil, coll. « Points Essais », 1985.

Note21. BOURDIEU P., Les Règles de l’art. Genèse et structure du champ littéraire, Seuil, 1992.

Note22. VIALA A., « Eléments de sociopoétique », in MOLINIE G. et VIALA A., Approches de la réception. Sémiostylistique et sociopoétique de Le Clézio, PUF, 1993, p.175.

Note23. VIALA A., op.cit., 1993, p.147.

Note24. ibid.

Note25. MEIZOZ J., L’œil sociologique et la littérature, Slatkine, Genève, 2004, p.11.

Note26. On peut ainsi se référer à son article « Ethos, scénographie, incorporation », in Images de soi dans le discours, sous la direction de Ruth Amossy, Delachaux et Niestlé, 1999, p.75 à 100, ou à son ouvrage Le discours littéraire. Paratopie et scène d’énonciation, Armand Colin, 2004.

Note27. MEIZOZ J., op.cit., p.51.

Note28. MEIZOZ J., op.cit., p.65.

Note29. Propos cités dans VIETOR K., « L’histoire des genres littéraires », in GENETTE G., JAUSS H.R. et alii, Théorie des genres, Seuil, coll. « Points Essais », 1986, p.29.

Note30. MESPLEDE Claude (dir.), Dictionnaire des Littératures policières, Nantes, Joseph K., 2003.

Note31. SCHAEFFER J.-M., Qu’est-ce qu’un genre littéraire?, Seuil, 1989, p.75.

Note32. DUMONT François et SAINT-GELAIS Richard, « Mouvances du genre », in SAINT GELAIS Richard (dir.), Nouvelles Tendances en théorie des genres, Québec, Nota Bene Université, Nuit Blanche Editeur, 1998, p.7.

Note33. ibid., p.7.

Note34. COMBE Dominique, Les Genres littéraires, Hachette, 1992, p.152.

Note35. SCHAEFFER Jean-Marie, « Genres littéraires », Dictionnaire des genres et notions littéraires, Encyclopædia Universalis / Albin Michel, 1997, p.339.

Note36. ibid., p.341.

Note37. SCHAEFFER J.-M., op.cit., 1989, p.75.

Note38. SCHAEFFER J.-M., op.cit., 1989, p.63.

Note39. ibid., p.74.

Note40. Ainsi, les formalistes russes des Cercles de Leningrad et de Moscou, héritiers sur ce point des réflexions de l’Athenäeum, ont affirmé l’historicité des genres, contre toute idée de permanence et toute définition a priori. Comme l’écrit Tynianov : « En réalité, il n’est pas un genre constant, mais variable, et son matériau linguistique, extra-littéraire, aussi bien que la manière d’introduire ce matériau en littérature, changent d’un système à l’autre. Les traits mêmes du genre évoluent. » (TYNIANOV, « L’évolution littéraire », in TODOROV T. (dir.), Théorie de la littérature, Seuil, 1965, p.127, cité par Dominique COMBE, dans op.cit., 1992, p.115.)

Note41. KOLB Clayton, « The problem of tragedy as a genre », 1975, cité par SCHAEFFER, op.cit., 1989, p.19.

Note42. COMBE D., « Modernité et refus des genres », in DAMBRE Marc et GOSSELIN-NOAT Monique, L’Eclatement des genres au XXème siècle, Presses de la Sorbonne Nouvelle, 2001, p.54.

Note43. SCHAEFFER J.-M., op. cit., 1989, p.8.

Note44. Nous employons ici la locution de « modernité littéraire » dans un sens restreint, par rapport à l’usage selon lequel la modernité émerge avec Flaubert : modernité désigne ici plus précisément la seconde moitié du XXème siècle.

Note45. MURAT Michel, « Comment les genres font de la résistance », in DAMBRE Marc et GOSSELIN-NOAT Monique, op. cit., p.22.

Note46. Cité par Dominique COMBE, op. cit., in DAMBRE Marc et GOSSELIN-NOAT Monique, op. cit., p.54-55.

Note47. TODOROV Tzvetan, « L’origine des genres », d’abord publié dans Les Genres du discours, Seuil, Paris, 1971, repris dans La notion de littérature et autres essais, Seuil, coll. « Points », 1987, p.27.

Note48. BLANCHOT Maurice, Le Livre à venir, Gallimard, coll. « Folio Essais », 1986 (1959), p.272-273.

Note49. COMBE D., op. cit., in DAMBRE M. et GOSSELIN-NOAT M., op. cit., 2001, p.57-58.

Note50. COMBE Dominique, op. cit., 1992, p.151.

Note51. TODOROV T., « Typologie du roman policier », Poétique de la prose, Seuil, coll. « Points », 1980 [1971], p.56.

Note52. SCHAEFFER Jean-Marie, « Les Genres littéraires, d’hier à aujourd’hui », in DAMBRE Marc et GOSSELIN-NOAT Monique, op. cit., p.17.

Note53. MURAT M., op.cit., 2001, p.21.

Note54. Pour le choix de la période, cf. introduction.

Note55. SCHAEFFER J.-M., op.cit., 1989, p.65.

Note56. SCHAEFFER J.-M., op.cit., 1989, p.72.

Note57. Tout comme, ensuite, Jean-Marie Schaeffer : « L’œuvre la plus incommensurable ne saurait établir sa singularité qu’en se rapportant à l’horizon générique dont elle s’écarte, qu’elle rejette, qu’elle subvertit : l’altérité n’est jamais que relative. »(SCHAEFFER J.-M., op.cit., 1997, p.339.)

Note58. TODOROV T., op.cit., 1987, p.29-30.

Note59. « Tout texte participe d’un ou plusieurs genres, il n’y a pas de texte sans genre, il y a toujours du genre et des genres mais cette participation n’est jamais une appartenance. Et cela non pas à cause d’un débordement de richesse ou de productivité libre, anarchique et inclassable, mais à cause du trait de participation lui-même, de l’effet de code et de la marque générique. En se marquant de genre, un texte se démarque. » (Jacques Derrida cité par Elisabeth CARDONNE-ARLYCK, « Articles en tous genres, le composite », in DAMBRE Marc et GOSSELIN-NOAT Monique, op. cit., p.185.)

Note60. BOURDIEU P., La Distinction, Editions de Minuit, coll. « Le sens commun », 1979, p.428-429.

Note61. BORGES Jorge Luis, « Le Roman policier », in Conférences, Gallimard, Folio Essais, 1985, p.189.

Note62. COMBE D., op.cit., 1992, p.9.

Note63. JAUSS H.R., Pour une esthétique de la réception, Gallimard, 1990 [1978], p.55.

Note64. ibid., p.56.

Note65. Nous le démontrerons plus bas.

Note66. SCHAEFFER J.-M., op.cit., 1989, p.77-78.

Note67. Tel est le titre de l’ouvrage de Maurice Lévy, Le roman gothique anglais : 1764-1824, publié en 1968 (Rééd. Albin Michel, 2000).

Note68. DUPERRAY Max (dir.), Le roman noir anglais dit « gothique », Editions Ellipses, 2000.

Note69. ibid., p.49.

Note70. ibid., p.7.

Note71. ibid., p.62.

Note72. FINNE Jacques, « Roman gothique », in MESPLEDE Claude (dir.), op.cit., p.581-582.

Note73. Dominique Kalifa, dans L’Encre et le sang – Récits de crime et société à la Belle Epoque (Fayard, 1995), relève cette influence du roman noir gothique sur les récits de crime : « La force de la tradition, celle des bandits d’honneur d’Ancien Régime comme celle du roman gothique, que ces textes actualisent autant qu’ils s’y soumettent, continue de fournir bien des décors. Le cycle d’Arsène Lupin, par exemple, n’est guère compréhensible hors du monde provincial des châteaux, des abbayes et des falaises cauchois, dans lequel s’enracine le héros, véritable brigand seigneurial. Et, des manoirs isolés aux ruines et aux landes désolées, l’ombre du roman noir pèse sur bien des récits. » (p.113)

Note74. André BRETON, « Limites non frontières du Surréalisme », NRF, XLVIII, 1937, pp.203-204, rapporté par Maurice Lévy in op. cit., p.606.

Note75. Martin Priestman, dans l’ouvrage qu’il dirige, Crime fiction. From Poe to the present (Northcote House Publishers, Tavistock, 1996), consacre un chapitre au « Noir thriller ».

Note76. Minorant pour les auteurs et critiques qui font le distinguo, mais minorant aussi peut-être pour l’auteur de ces lignes, qui se méfie de sa propre propension à établir des hiérarchies taxinomiques…

Note77. LITS Marc, Le Roman policier : introduction à la théorie et à l’histoire d’un genre littéraire, Liège, Editions du CEFAL, 1999.

Note78. TODOROV T., Introduction à la littérature fantastique, Seuil, coll. « Points », 1976 [1970], p.7.

Note79. TOMACHEVSKI B., « Thématique », in Théorie de la littérature, Seuil, 1965, pp.306-307.

Note80. TOMACHEVSKI B., « Les Genres littéraires », in Théorie de la littérature, cité par Marc Lits, in op. cit., 1999, pp.18-19.

Note81. BORGES J.-L., op. cit., p.189.

Note82. BOILEAU-NARCEJAC, Le Roman policier, PUF, coll. « Quadrige », 1994 [1975], p.3.

Note83. BORGES J.L., op. cit., p.201.

Note84. Jean Bourdier, dans l’Introduction à son Histoire du roman policier (Paris, Editions de Fallois, 1996 ), adopte le ton de la polémique et de la raillerie en évoquant ces querelles terminologiques.

Note85. LACASSIN Francis, Mythologie du roman policier, UGE, coll. « 10/18 », 2 volumes, 1974.

Note86. Daniel Fondanèche, dans un ouvrage de synthèse sur le genre policier (Le Roman policier, Ellipses, 2000), refuse quant à lui de donner des définitions, se contentant d’égrener une kyrielle de termes génériques.

Note87. SCHWEIGHAEUSER Jean-Paul, Le Roman noir français, Presses Universitaires de France, coll. « Que sais-je », 1984, p.3.

Note88. VANONCINI André, Le Roman policier, Presses Universitaires de France, coll. « Que sais-je », 2002, p.62.

Note89. Cité par Eric Bordas et Denis Saint Jacques, in Paul ARON, Denis SAINT JACQUES, Alain VIALA, Dictionnaire du littéraire, PUF, coll. « Quadrige », 2004 [2002], p.614.

Note90. VIALA Alain, « Registres », in Paul ARON, Denis SAINT JACQUES, Alain VIALA, op. cit. p.530.

Note91. Alain VIALA définit le registre tragique comme étant « lié à la conscience de la mort inéluctable », le registre épique comme « lié à la fascination devant ce qui dépasse la nature humaine », le registre comique comme étant « lié à la joie et au rire », le satirique comme étant lié « à l’indignation et au blâme » (VIALA Alain, ibid.,p.530.).

Note92. EVRARD Franck, Lire le roman policier, Dunod, 1996.

Note93. REUTER Y., op.cit., 1997, pp.9-10.

Note94. Chez Borges et Boileau-Narcejac, cf. p.16.

Note95. Ce genre est légitime à l’époque où écrit J.-C. Vareille (op.cit., 1989). Certains auteurs sont aujourd’hui des auteurs reconnus, comme Walpole, Mary Shelley, entre autres.

Note96. C’est sans aucun doute Claude Mesplède qui est le plus précis, dans son article consacré au roman noir américain (in Dictionnaire des Littératures Policières).

Note97. Si l’on récapitule, 12 définitions ne proposent aucun trait structurel, 7 sélectionnent un seul critère, 6 en choisissent plusieurs.

Note98. TODOROV T., op.cit., 1980, p.14.

Note99. SCHWEIGHAEUSER J.-P., op.cit., p.4.

Note100. MESSAC Régis, Le « detective novel » et l’influence de la pensée scientifique, Genève, Slatkine Reprints, 1975 [Champion, 1929].

Note101. On se reportera aux analyses de Marc Lits dans Le Roman policier : introduction à la théorie et à l’histoire d’un genre littéraire, op. cit., p.32 et 33.

Note102. Régis Messac parle ici plus particulièrement des vers 108 à 121.

Note103. MESSAC R., op. cit., p. 48-49.

Note104. ibid., p. 50.

Note105. AZIZA C. et REY A., La Littérature policière, Pocket, coll. « Les Guides Pocket Classiques », 2003.

Note106. ibid., p. 15.

Note107. De fait, il a été réédité lors du changement de maquette, plus précisément en 2003.

Note108. AZIZA C. et REY A., op. cit. Notons que dans une récente anthologie établie par Francis Lacassin, un extrait de Zadig figure dûment comme le premier récit d’enquête (LACASSIN F., Premières enquêtes, Omnibus, 2005).

Note109. LITS M., op. cit., 1999, p. 24.

Note110. BOURDIER Jean, Histoire du roman policier, Editions de Fallois, 1996, p. 20.

Note111. EISENZWEIG Uri, «Introduction», in EISENZWEIG U. (éd.), Autopsies du roman policier, UGE, 10/18, 1983, p. 10-11.

Note112. REUTER Y., op. cit., 1997, p. 11.

Note113. Luc Boltanski a analysé un phénomène tout à fait comparable dans un autre champ, celui de la bande dessinée. Il voit dans ces références répétées aux œuvres les plus consacrées de la culture légitime l’indice de l’autonomisation du champ : « le souci d’établir la filiation entre la culture savante et la bande dessinée et de conférer à la BD l’ancienneté constitutive de toute tradition culturelle légitime rend compte également de la tendance (…) à faire remonter l’origine des bandes le plus loin possible dans le temps (…) ». La citation est extraite de « La constitution du champ de la bande dessinée », de Luc Boltanski, Actes de la recherche en sciences sociales, n°1, janvier 1975).

Note114. COLIN J.-P., La Belle Epoque du roman policier français – Aux origines d’un genre romanesque, Lausanne, Delachaux et Niestlé, coll. « Sciences des discours », 1999, p. 13.

Note115. Pour d’autres, au contraire, le roman noir n’a rien à voir avec le roman policier car il serait issu, pour la France, de Hammett, et non du roman populaire et du roman policier à énigme. C’est oublier un peu vite que le hard-boiled s’enracine lui-même dans la culture populaire américaine des dime novels puis des pulp fictions, qui ont influencé les auteurs français, qu’il s’agisse des romans de Fenimore Cooper ou des aventures de Nick Carter.

Note116. Locution par laquelle Dominique Kalifa rassemble faits divers, romans policiers, gravures, films ou chansons (in L’encre et le sang – Récits de crimes et société à la Belle Epoque, Fayard, 1995).

Note117. KALIFA D., op.cit., p. 12.

Note118. Léo Malet serait le premier auteur français de romans noirs, quelques années avant la création de la Série Noire et l’apparition dans cette collection d’auteurs français.

Note119. Thèmes chers au roman populaire s’il en est…

Note120. AZIZA C. et REY A., op. cit., p. 41.

Note121. COLIN J.-P., op. cit., p. 14.

Note122. Ce roman paraît en feuilleton en 1863 puis est repris en volume en 1866.

Note123. QUEFFELEC Lise, Le Roman-feuilleton au XIXème siècle, PUF, coll. « Que sais-je ? », 1989, p. 69.

Note124. MIGOZZI J., Boulevards du populaire, PULIM, Limoges, 2005, p. 28.

Note125. VAREILLE J. C., Le Roman populaire français (1789-1914) – Idéologies et pratiques, Limoges / Québec, PULIM / Nuit Blanche Editeur, coll. « Littératures en marge », 1994.

Note126. LITS M., op. cit., 1999, p. 25.

Note127. QUEFFELEC L., op. cit., 1989.

Note128. Ces thèmes ont été mis en lumière notamment par Jean-Claude Vareille, op. cit., 1994.

Note129. QUEFFELEC L., op.cit., p. 57.

Note130. LITS M., op. cit., 1999, p. 30.

Note131. QUEFFELEC L., op. cit., p.92-93.

Note132. cf. Jean-Claude Vareille, op. cit., 1994.

Note133. ibid.

Note134. QUEFFELEC L., op. cit., p. 49-50.

Note135. ibid., p. 64-65.

Note136. VAREILLE J. C., op. cit., p. 67.

Note137. BLETON P., Western, France – La place de l’Ouest dans l’imaginaire français, Encrage, coll. « Travaux », 2002, p. 14.

Note138. ibid., p. 15.

Note139. Paul Féval s’inspire de Fenimore Cooper pour Les Habits noirs, tandis qu’Eugène Sue dédie Atar-Gull à Cooper.

Note140. MESSAC R., op. cit., p. 227-228.

Note141. EVRARD F., Fait divers et littérature, Nathan, coll. « 128 », 1997, p. 38.

Note142. LACASSIN F., op.cit., 2005, p. VI.

Note143. DUBIED A. et LITS M., Le Fait divers, PUF, coll. « Que sais-je ? », 1999, p. 51.

Note144. EVRARD F., op. cit., 1997, p. 6.

Note145. DUBIED A. et LITS M., op. cit., p. 56-57.

Note146. FEVAL P., « La fabrique de crimes », 1866, cité par Dominique Kalifa, in op. cit., 1995, p. 29.

Note147. DUBIED A. et LITS M., op. cit., p. 53, pour les deux citations.

Note148. Pierre Bourdieu est cité par Annick Dubied et Marc Lits in op. cit., p. 62.

Note149. Voir par exemple le début du Mystère de la Chambre jaune.

Note150. COLIN J.-P., op. cit., p. 13.

Note151. ibid., p. 14.

Note152. COLIN J.-P., op. cit., p. 12.

Note153. MALMGREN Carl D., Anatomy of murder – Mystery, detective and crime fiction, Bowling Green, Bowling Green State University Popular Press, 2001, p. 73-74. Nous traduisons: « en fin de compte, la contagion du crime affecte la plupart des personnages, y compris le détective. En effet, le détective est parfois le catalyseur qui précipite la chaîne d’événements violents. « Le détective commence à enquêter », remarque un critique, et seulement à ce moment-là les meurtres commencent. » Le critique cité par Malmgren est Glenn W. Most.

Note154. ibid., p. 92. Nous traduisons : « Chandler reconnaît que la construction de l’intrigue n’était pas le fort de Hammett : « Il y a toujours un bon nombre de gens par ici pour dire que Hammett n’a pas du tout écrit d’histoires de détective, seulement des chroniques hardboiled des rues avec pour la forme un élément de mystère jeté là-dedans comme une olive dans un martini. » Dans ses romans tout particulièrement, qui sont parfois un patchwork de nouvelles autonomes prises dans Black Mask, les aventures du détective sont ficelées les unes aux autres par lui seul, et la fiction tire vers le picaresque. » Le texte de Chandler qui est ici cité est « The simple art of murder ».

Note155. LACOMBE A., Le Roman noir américain, UGE, 10/18, 1975, p.79

Note156. EASTWOOD J., La femme à abattre, Gallimard, coll. « Folio », 1987, p.7.

Note157. MAGNY C.-E., L’âge d’or du roman américain, Seuil, coll. « Pierres vives », 1948, p. 49.

Note158. MANCHETTE J.-P., Chroniques, Rivages, coll. « Ecrits noirs », 1996, p. 62.

Note159. BACLE A.-L., op. cit., p.23.

Note160. MANCHETTE Jean-Patrick, Le Matin, 24 février 1981, repris dans Chroniques, Rivages/ Ecrits noirs, 1996.

Note161. MANCHETTE Jean-Patrick , « Les tueurs de grenouille », Charlie Mensuel n°130, novembre 1979, repris dans Chroniques, Rivages/ Ecrits noirs, 1996.

Note162. Cette idée réapparaît d’ailleurs dans les années 90, où le genre est vu par certains comme « l’avenir de la fiction » (dixit Patrick Raynal), tandis que le roman s’épuiserait dans un nombrilisme infertile.

Note163. BACLE A.-L., op. cit., p. 223.

Note164. BACLE A.-L., op. cit., p.306.

Note165. ibid., p.408.

Note166. COLLOVALD A. et NEVEU E., Lire le noir – Enquête sur les lecteurs de récits policiers, Bibliothèque Publique d’information / Centre Pompidou, coll. « Etudes et Recherches », 2004, p. 63.

Note167. Les dissensions à propos de la périodisation du néopolar ont été évoquées précédemment : nous admettrons que 1979 sanctionne sur le plan éditorial et médiatique le phénomène textuel révélé dans les années 70, et marque une étape dans la légitimation du genre.

Note168. Cette collection renaît d’ailleurs début 2005 sous l’égide de Patrick Raynal, qui a quitté en 2004 la Série Noire.

Note169. COLLOVALD A. et NEVEU E., op. cit., p. 57.

Note170. En réalité, Patrick Raynal est arrivé à la Série Noire dès 1991.

Note171. EDIN V., La Communication de la Série Noire de 1945 à 2004, Mémoire de maîtrise, sous la direction de Patrick Raynal, Institut Supérieur d’études de Relations Publiques, 2004, p.33-34.

Note172. On m’objectera que Stephen King est un auteur d’épouvante. Reste qu’il est publié dans cette collection. Surtout, thriller et épouvante sont des genres proches, si l’on en croit les analyses de Fabienne Soldini, dans « Le thriller, autopsie contemporaine », in PESSIN A. et VANBREMEERSCH M.-C., Les Œuvres noires de l’art et de la littérature, tome 1, L’Harmattan, 2002.

Note173. Extrait d’un entretien réalisé par Mylène Tremblay le 12 mars 2001, pour la FNAC [www.fnac.com].

Note174. Extrait de « Claude Chabrol : conversation avec François Guérif », in 15 ans de Rivages/Noir, Rivages, 2001.

Note175. ibid.

Note176. COLLOVALD A. et NEVEU E., op. cit., p. 58.

Note177. Chiffre fourni par François Forestier, dans son article « La Folie Polar », paru dans Le Nouvel Observateur, 21-27 juillet 2005.

Note178. ibid., p. 62.

Note179. Livres Hebdo n°185, 15 décembre 1995, et Livres Hebdo n°338, 21mai 1999.

Note180. En édition originale, 29 romans sont publiés en Série Noire (Gallimard), 20 en Rivages/Noir. Ajoutons que 2 titres ont été publiés dans La Noire (Gallimard), et 2 chez Rivages/Thriller, collections grand format.

Note181. Extrait d’un entretien avec Jeanne Guyon, réalisé par Natacha Levet le 23 juillet 2002.

Note182. « Entretien avec François Guérif », Prétextes, n°12, hiver 1997, p. 44.

Note183. Extrait de « Rivages/Noir », par François Guérif, septembre 1996.

Note184. Extrait d’un entretien avec Jeanne Guyon, réalisé par Natacha Levet le 23 juillet 2002.

Note185. Extrait d’un entretien avec Patrick Raynal, réalisé par Natacha Levet le 20 juin 2002.

Note186. ibid.

Note187. Ces constats sont ceux de Vincent Edin, dans son étude sur la communication de la Série Noire.

Note188. Au moment de son départ de la direction de la Série Noire, fin 2004, Patrick Raynal a révélé le mépris constant dont ces deux collections font l’objet au sein de la maison d’édition, Antoine Gallimard n’ayant jamais manifesté le moindre intérêt littéraire envers les ouvrages publiés. Ce mépris symbolique ayant des conséquences économiques (les collections policières, dont les bureaux sont relégués à la cave, ont de faibles moyens), on comprend mieux alors pourquoi il n’a jamais été consacré d’argent à la retraduction des ouvrages fondateurs.

Note189. La Noire a disparu, conséquence directe du départ de son fondateur, Patrick Raynal, tandis que la Série Noire est publiée désormais en grand format.

Note190. Propos extraits de Raabe J., Fleuve Noir – 50 ans d’édition populaire, Bibliothèque des Littératures Policières / Paris Bibliothèques, 1999, p. 166.

Note191. Cela ne signifie pas que ces auteurs aient été publiés pour la première fois en France au Seuil ; ainsi, Henning Mankell a d’abord été publié chez Christian Bourgois.

Note192. « Entretien avec Robert Pépin », Prétextes, n°12, hiver 1997, p. 48.

Note193. Ibid., p. 51.

Note194. Exemples tirés du corpus : Dominique Manotti a ainsi publié au Seuil Policiers Sombre sentier, en 1995, et Brigitte Aubert a publié Transfixions en 1998.

Note195. Le Serpent à Plumes a d’abord été une revue consacrée à la nouvelle (créée en 1988), puis une maison d’édition, fondée en 1993.

Note196. « Quatre-Bis », par Christophe Dupuis, in L’ours Polar du 3 février 1999, disponible sur [www.mauvaisgenres.com].

Note197. « Sombres climats », par Christophe Dupuis, in L’ours Polar de décembre 1999, disponible sur [www.mauvaisgenres.com].

Note198. Extrait d’un entretien avec Patricia Martin, France Inter, 9 février 1988, in Legendre B. (dir.), Les Rendez-vous de l’édition, Bibliothèque Publique d’Information/Centre Georges Pompidou, coll. « BPI en actes », 1999, p. 77.

Note199. Les deux citations sont extraites des « Chemins de la connaissance », émission diffusée sur France Culture le 4 juillet 2002, présentée par Françoise Lebrun, et dont le thème était : « A la poursuite du roman policier : quelques choix éditoriaux ». C’est nous qui transcrivons les propos.

Note200. Mary Higgins Clark est une cible privilégiée, une faiseuse d’histoires préfabriquées et stéréotypées pour lecteurs peu exigeants, disent ses détracteurs, qui englobent dans cette infamie les éditeurs de la reine du crime, cupides et peu soucieux de proposer de la qualité au public.

Note201. Propos extraits des « Chemins de la connaissance », « A la poursuite du roman policier : quelques choix éditoriaux », France Culture, 4 juillet 2002, présentée par Françoise Lebrun. C’est nous qui transcrivons les propos.

Note202. Propos extraits d’un entretien avec Yvon Girard, directeur de la collection Folio. Entretien réalisé par Natacha Levet le 9 juillet 2002.

Note203. Exemples tirés du corpus : Jean-Noël Blanc a publié en Points Policiers deux inédits, Tir au but et Le Tour de France n’aura pas lieu, en 1999 et 2000 ; Philippe Thirault a publié Speedway au Serpent à Plumes en 2000, volume réédité en Points Policiers en 2002.

Note204. La collection Macno, créée en 1998, était une collection de science-fiction, construite autour d’un personnage récurrent, dans une veine cyber-punk. Elle a été un échec total. De même, la collection Velours, créée en 1999, publiait des romans sentimentaux, mais, écrite par des auteurs de polar et classée dans les rayons polar, elle a été un échec également.

Note205. Entretien avec Antoine de Kerverseau, réalisé par Natacha Levet le 9 juillet 2002.

Note206. ibid.

Note207. ibid.

Note208. ibid.

Note209. ibid.

Note210. ibid.

Note211. Volumes publiés en 1996, 1998, 2000 (pour les deux derniers titres cités).

Note212. Source : Ecrire et Editer, n°38, Juin-juillet 2002.

Note213. Pour avoir les références complètes des titres mentionnés sans citation, on se reportera à la bibliographie.

Note214. L’Ecailler du Sud entend néanmoins éditer du roman noir et non du roman noir marseillais seulement. Néanmoins, sa réputation et son image se sont construites sur une identité marseillaise.

Note215. GUILLEMIN A., « Le polar marseillais », in PESSIN A., VANBREMEERSCH M.C., Les œuvres noires de l’art et de la littérature, tome 1, L’Harmattan, coll. « Logiques sociales », p. 346.

Note216. Cette accentuation est perceptible quand on confronte l’édition de la Série Noire et celle de Folio Policier.

Note217. Par honnêteté, précisons que les romans de Philippe Carrese parus plus récemment (et qui ne relèvent pas de notre corpus) ne proposent pas ce même marquage par l’illustration de couverture…

Note218. D’ailleurs empruntée à Manuel Vasquez Montalban.

Note219. Ainsi, Gros Jean-Louis dans Trois jours d’engatse de Philippe Carrese, ou Mangione dans Qui a tué Monsieur Cul ? et Quia noyé l’homme-grenouille ? de François Thomazeau.

Note220. Del Pappas, Bleu sur la peau, Jigal poche, 2001, p.9.

Note221. Samson M., « Marseille, héroïne de polars », Le Monde, 6 décembre 1997.

Note222. IZZO J.-C., Total Khéops, p.235.

Note223. « Marseille- Le Polar se porte bien », Thierry Noir, Le Point n°1500, 15/06/2001, p.40.

Note224. Propos tenus par François Thomazeau dans un entretien radiophonique accordé à Hubert Artus, pour l’émission Enjoy Polar, diffusée sur FPP en septembre 2000. Toutes les citations qui suivent en sont extraites.

Note225. MOLLIER J.Y., « Actes Sud et la revanche des régions » in MOLLIER J.Y. et alii, Où va le livre ?, La Dispute, coll. « Etat des lieux », 2002, p. 150.

Note226. Propos extraits d’un entretien accordé à Hubert Artus, pour l’émission Enjoy Polar, diffusée sur FPP en 1999.

Note227. « Le polar marseillais selon Philippe Carrese », L’Ours Polar, n°11, juillet 2000.

Note228. « Le polar marseillais selon Jimmy Gallier », L’Ours-polar, n°11, juillet 2000.

Note229. Le Monde, jeudi 8 février 2001.

Note230. Caïn, 26, Printemps 2001, p.54.

Note231. Le logiciel est Modalisa, version 4.5, édité par Kynos.

Note232. Définition de M.Brinker ; voir note n°64 pour les références de cette citation.

Note233. Annexe n° 1.

Note234. En voici la liste complète : viol ; inceste ; vol, recel ou braquage ; consommation, trafic de stupéfiants ; prostitution (illégale), proxénétisme ; violences physiques (comme coups et blessures, actes de torture) ; détournement de fonds ; usurpation d’identité ; malversations financières, immobilières ; corruption ; chantage ; racket ; trafic de biens, de marchandises, de personnes, d’armes ; activités délictueuses liées à des sectes ; incendie criminel, destruction de biens ; autres (dont enlèvement, séquestration).

Note235. 87,4% des romans contenant des actes de violence mettent en scène des actes de violence physique.

Note236. VARGAS F., L’Homme à l’envers, Viviane Hamy, coll. « Chemins nocturnes », 1999, p.65.

Note237. JONQUET T., Moloch, Gallimard, coll. « Série Noire », 1998, pp.14-15.

Note238. DESPENTES V., Baise-moi, p.206-207.

Note239. C’est là une différence fondamentale avec les romans de Simenon, par exemple.

Note240. RAYNAL P., Né de fils inconnu, p.20.

Note241. Mais violence absente – au sens où il n’y a pas de discours sur et pas d’écriture de la violence – chez Fred Vargas…

Note242. Et d’ailleurs, personne n’a été tué, le lecteur ayant été leurré…

Note243. Annexe n° 2.

Note244. Du moins les premiers meurtres, qui, d’un point de vue fonctionnel, déclenchent l’action.

Note245. JONQUET T., Moloch, p.383.

Note246. REUTER Y., op. cit., p.70.

Note247. REUTER Y., op. cit., p.56.

Note248. GENETTE G., op.cit., 1983, p.44.

Note249. GENETTE G., op.cit., 1972, p.252.

Note250. LINTVELT J., op.cit., 1981, p.38.

Note251. On peut même parler de narrateur autodiégétique, dans la mesure où le narrateur est le héros de l’histoire qu’il raconte.

Note252. ibid., p.92.

Note253. LINTVELT J., op. cit., p.66.

Note254. ibid., p.92.

Note255. op.cit., 2001.

Note256. Cité par D.Cohn, in op.cit., 2001, p.149.

Note257. ibid., p.150.

Note258. MAINGUENEAU D., Éléments de linguistique pour le texte littéraire, Bordas, 1986, p.46-47.

Note259. COHN D., op. cit., 2001, p.159-160.

Note260. BENACQUISTA T., Trois carrés rouges sur fond noir, p.100-101.

Note261. COHN D., op. cit., 2001, p.159-160.

Note262. Ibid., p.160.

Note263. COHN D., op.cit, 1981, p. 248.

Note264. CHEVILLARD T., The bad leitmotiv, p.11-12. La transcription directe, non médiatisée, des pensées et des actes du narrateur se fait également, on le voit, par des phrases brèves, parfois non verbales.

Note265. POUY J.B., 54 x 13, p.12.

Note266. BENACQUISTA T., Trois carrés rouges sur fond noir , p.129.

Note267. ROZENFARB M., Chapeau !, p.75.

Note268. COHN D., op. cit., 2001, p.162.

Note269. ibid., p.163.

Note270. ibid., p.163.

Note271. IZZO J.C., Solea, p.250-251.

Note272. GENETTE G., op. cit. 1972, p.183-184.

Note273. GENETTE G., op. cit., 1983, p.49.

Note274. ibid., p.49-50.

Note275. GENETTE G., op. cit., 1972, p.206.

Note276. GENETTE G., op. cit., 1983, p.50.

Note277. MAGNY C.-E., op.cit., 1948, p.51.

Note278. IZZO J.C., Solea, p.83.

Note279. PAGAN H., L’Etage des morts, p.39.

Note280. JONQUET, La Vie de ma mère !, p.142-143.

Note281. GENETTE G., op.cit., 1972, p.193.

Note282. ibid., p. 78.

Note283. ibid., p.79.

Note284. ibid., p.80.

Note285. ibid., p.82.

Note286. IZZO J.C., Total Khéops, p. 41-42 et p.48.

Note287. DEMURE J.P., Fin de chasse, p.9.

Note288. ibid., p.251-252.

Note289. QUINT M., La Belle Ombre, p.88.

Note290. CRESPY M., Chasseurs de têtes, p.11.

Note291. Nous reprenons ici la terminologie de Jaap Lintvelt, qui définit le narrateur homodiégétique de type auctoriel ainsi : il « se caractérise par la narration ultérieure. Il en résulte que le personnage-narrateur jouira, en général, d’une perception interne/externe plus étendue que le personnage acteur, tant par sa connaissance de l’issue de son histoire, que par une perspicacité accrue par sa maturité. » (op.cit., 1981, p.90)

Note292. CRESPY M., op.cit., p.19.

Note293. BUIN Y., Kapitza, p.11-12.

Note294. SCHAEFFER J.M., op.cit., 1989, p.80.

Note295. TORTEL J., op.cit., 1970, p.18.

Note296. ibid., p.19.

Note297. MIGOZZI J., op.cit., 2005, p.55.

Note298. COUEGNAS D., op.cit., 1992, p.181-182.

Note299. Pour ce point, on consultera Jacques Migozzi, op. cit., 2005, pp.59-63.

Note300. « “Populaire” est parfaitement compatible avec « distancié » ; peut dans le même temps impliquer une esthétique carnavalesque de la dérision et du retrait, et une esthétique expressive de fusion-participation –ce qui réunit les deux versants canoniques des mentalités populaires. » (VAREILLE J.-C., op.cit., 1994, p.197.)

Note301. RAABE J., « Le phénomène Série Noire », in TORTEL Jean, ARNAUD Noël, LACASSIN Francis (dir.), Entretiens sur la paralittérature, Plon, 1970.

Note302. REUTER Y., op. cit., 1997, p.96-97.

Note303. DUBOIS J., op.cit., 1992, p.83.

Note304. ibid., p.68.

Note305. ibid., p.14.

Note306. LAFOREST M., « Sortir de la marge : deux noires pour une blanche ou l’auteur de roman noir est-il un écrivain ? », in Les Mauvais genres, Liège, Editions du CEFAL, coll. « Les Cahiers des paralittératures », 1992, p.240.

Note307. Nous n’avons comptabilisé que les éditions originales.

Note308. BLETON P., Ça se lit comme un roman policier, Québec, Editions Nota Bene, coll. « Etudes culturelles », 1999, p. 31.

Note309. En réalité, il y a eu des entorses à ce principe : Didier Daeninckx a écrit à ce jour trois volumes, et Jean-Jacques Reboux, sous le pseudonyme de Gabriel Lecouvreur, en a écrit un deuxième.

Note310. Extrait de la bible de Pierre de Gondol (document confié par Antoine de Kerverseau).

Note311. BLETON P., op.cit., 1999, p. 32.

Note312. Les romans d’appui pour cette analyse sont ceux du corpus.

Note313. Exception faite de Jean-Claude Izzo, décédé en 2000.

Note314. MIGOZZI J., op. cit., 2005, p. 101.

Note315. On pense ici aux contrats qui lient les auteurs de romans Harlequin à leur éditeur.

Note316. Pour ce qui est de la rémunération, par exemple, on sait que pour un grand format (source : SNE) l’auteur touche 10 à 12 % du prix de vente. Il en va de même pour La Noire, chez Gallimard ; la rémunération est moindre en Série Noire –collection de poche oblige, même pour un inédit : la rémunération est dans les années 90 de 5 %.

Note317. Et c’est bien pour cela que les traducteurs de textes étrangers devront procéder à de sévères coupes : en témoigne la récente réédition « augmentée » de The long goodbye, de Chandler.

Note318. MIGOZZI J., op. cit., 2005, p. 103.

Note319. Antoine de Kerverseau nous a communiqué cette bible ainsi que divers documents en 2002, mais nous a demandé de ne pas les faire figurer in extenso dans cette étude, et de ne pas les diffuser, de manière générale.

Note320. Jacques Migozzi reprend ici les « quatre niveaux d’intertextualité inspiratrice proposés par Umberto Eco dans Lector in fabula. » (MIGOZZI J., op. cit., 2005,p.111.)

Note321. C’est le cas de Pascal Dessaint, d’Hélène Couturier, notamment.

Note322. Soixante-six noms d’auteurs : l’onymat représente 73,91 % (51 noms), le pseudonymat 20,28 % (14 noms), tandis que la situation reste indéterminée pour 5,79 % (4 noms), pour lesquels nous n’avons su établir avec certitude s’il s’agissait ou non du nom d’état civil.

Note323. GENETTE G., Seuils, Seuil, coll. “Points Essais”, 2002 1987, p. 43.

Note324. COUEGNAS D., op. cit., 1992, p. 34.

Note325. Vincent Edin a réalisé un questionnaire auprès de lecteurs de la Série Noire : les résultats nous apprennent qu’ils « achètent » avant tout un auteur (EDIN V., op. cit.)

Note326. MIGOZZI J., op. cit., 2005,p.117.

Note327. GENETTE G., Figures V, Seuil, coll. « Poétique », 2002, p. 23.

Note328. Les formats sont de 14x23 pour Seuil Policier, 14x21 pour La Noire, 15x23 pour Rivages Thriller. Il faudrait sans doute y ajouter une partie des publications de la collection Serpent Noir, qui existe en deux formats, 11 x 18 et 16 x 21.

Note329. Les collections de poche oscillent entre 10x18, 11x17, 11x18.

Note330. CHARTIER R., Au bord de la falaise, Albin Michel, 1998.

Note331. ibid., p.256 pour l’ensemble des citations.

Note332. Propos extraits d’un entretien avec Jeanne Guyon, réalisé par Natacha Levet le 23 juillet 2002.

Note333. Propos extraits d’un entretien avec Antoine de Kerverseau, réalisé par Natacha Levet le 9 juillet 2002.

Note334. COUEGNAS D., op. cit., 1992, p.45 et sq.

Note335. CHARTIER R., op.cit., p.256.

Note336. Serpent noir, collection créée en 1998 et dirigée alors par Tania Capron, publie seulement 12 titres par an.

Note337. Source : Juliette RAABE, op.cit., 1999.

Note338. Contre 40 000 au plus fort de l’ère Duhamel, toutefois.

Note339. C’est le cas d’auteurs comme Jean-Jacques Reboux, Michel Steiner, Yasmina Khadra.

Note340. Il n’y a rien de comparable entre le tirage et les ventes d’un roman de Pascal Dessaint et ceux d’un roman de Mary Higgins Clark, ces derniers entrant dans la catégorie des best-sellers, romans aux tirages et aux ventes de plusieurs dizaines de milliers d’exemplaires, au moins.

Note341. Propos extraits d’un entretien avec Antoine de Kerverseau, réalisé par Natacha Levet le 9 juillet 2002.

Note342. C’est en tout cas vrai pour Folio Policier ; la Série Noire n’est guère présente dans la grande distribution et dans les Relay, faute d’un réel effort commercial de la part de Gallimard, selon l’étude marketing portant sur l’année 2002.

Note343. GENETTE G., op.cit., 2002, p.7.

Note344. COUEGNAS D., op. cit., 1992, p.29.

Note345. Le péritexte est constitué des éléments se situant « autour du texte, dans l’espace du (…) volume, comme le titre ou la préface, et parfois insérés dans les interstices du texte, comme les titres de chapitres ou certaines notes (…) » Genette G., op.cit., 2002, p.11.

Note346. GENETTE G., op.cit., 2002, p.21.

Note347. COUEGNAS D., op. cit., 1992, p.33.

Note348. GENETTE G., op.cit., 2002, p. 29.

Note349. En réalité, il y a 29 collections, et 21 maisons d’édition, mais trois d’entre elles, « Spécial Policier » (Albin Michel), « Les Maîtres du suspense » (L’Archipel) et « Hors Noir » (Hors commerce) sont introuvables : nous n’avons pu disposer d’aucun exemplaire.

Note350. COUEGNAS D., op. cit., 1992, p.33.

Note351. Ces publicités de quatrième de couverture ont été présentes sur la Série Noire, Carré Noir et Super Noire, jusque dans les années 80. Elles vantaient les mérites de cigarettes ou de parfums pour hommes (entre autres), révélant ainsi le cœur de cible du roman noir de l’époque : les hommes.

Note352. Jaquette qui était un clin d’œil aux faire-parts de décès.

Note353. Exceptionnellement, un tableau est reproduit, comme sur la couverture de Meurtres à l’antique, d’Yvonne Besson, où une huile de Jacques Detrait représentant la mort – par pendaison notamment – a été reproduite.

Note354. Propos extrait d’un entretien avec Yvon Girard, directeur en 2002 de la collection Folio, réalisé par Natacha Levet le 9 juillet 2002.

Note355. Yvon Girard, signale qu’en 1980, Folio s’était ainsi subdivisé en séries, les titres policiers étant alors publiés avec un fond noir : « Il y a eu un effet pervers : les libraires ont retiré ces volumes de la pochothèque générale pour les remiser dans les rayons policiers ». [entretien réalisé le 9 juillet 2002, par Natacha Levet]

Note356. Patrick Raynal (dans un entretien réalisé par Natacha Levet le 20 juin 2002), évoque « la nécessité économique de passer à l’illustration », pour donner plus « de visibilité commerciale à la collection. »

Note357. Dans un premier temps, vouée à se distinguer de la Série Noire, « elle a pour vocation (…) d’accueillir des auteurs étrangers, essentiellement américains, afin de publier des textes inédits en français des grands auteurs du genre (…) » (Entretien avec Jeanne Guyon, assistante de François Guérif en 2002, réalisé par Natacha Levet le 23 juillet 2002). Le domaine français se développe surtout à partir de 1995, mais le premier Français publié en Rivages/Noir est Hugues Pagan, dès 1986.

Note358. Dans certains cas, l’image n’est pas originée : aucun nom d’auteur, aucune mention de droits réservés ne figurent sur l’ouvrage. On fera l’hypothèse que l’image est alors captée –photographiée – sur un écran de télévision. Dans d’autres cas, le nom de l’auteur n’est pas précisé, mais il est fait mention de droits réservés ; enfin, le nom du photographe ou de l’agence photo peut être précisé.

Note359. « François Guérif a obtenu de la direction de Rivages que soit créée une collection grand format. Les raisons de la création de cette collection sont (…) purement économiques, cela donne plus de manœuvre dans l’acquisition d’un titre. Il n’y a aucune différence de ligne éditoriale, aucune différence qualitative entre les deux collections. » (Jeanne Guyon, entretien réalisé le 23 juillet 2002)

Note360. Notons que L’Ecailler du Sud entend ne pas être un éditeur spécialisé dans le roman policier ou noir. Pourtant, le catalogue de cette maison d’édition créée en 2000 contient une majorité de romans noirs, du moins à ses débuts.

Note361. Elles le sont toujours, du moins en ce qui concerne la collection de poche, agrémentée parfois d’une illustration en surimpression sur le fond jaune.

Note362. En Italie, les romans noirs et policiers sont appelés « gialli », par métonymie avec les couleurs de couverture de la plus célèbre collection dédiée au genre.

Note363. LITS M., op. cit., 1999, p. 115, et p. 114 pour la précédente citation.

Note364. GENETTE G., op.cit., 2002, p.77 et 78.

Note365. Extrait d’un entretien réalisé par courrier électronique (par Natacha Levet), le 16 août 2004.

Note366. Extrait d’un entretien réalisé par courrier électronique (par Natacha Levet), le 16 août 2004.

Note367. C’est une pratique courante dans le roman populaire, notamment au Fleuve Noir dans les années 50 et 60 : un changement de titre accompagnait souvent un changement de collection, occasionnant un changement d’assignation générique.

Note368. Extrait d’un entretien de juin 2004 (site www.mauvaisgenres.com, consulté le 18-08-2004).

Note369. Extrait d’un entretien avec François Guérif, réalisé par Mylène Tremblay, le 12 mars 2001, [www.fnac.com].

Note370. Cité par G.Genette, op.cit., 2002, p.80.

Note371. cf. annexe n° 3.

Note372. COUEGNAS D., op. cit., 1992, p.39.

Note373. Le Mystère de la chambre jaune, Le Parfum de la dame en noir.

Note374. COUEGNAS D., op.cit., 2001, p.47 et sq.

Note375. Annexe n°4.

Note376. Syntaxe de l’insignifiance : 11,30 % ; Nom + extensions : 74,55 % ; syntaxe complexe : 14,15%.

Note377. COUEGNAS D., op.cit., 2001, p.48.

Note378. Claude Mesplède relate que dans l’équipe originelle de la Série Noire, chez Gallimard, on retenait des titres, la plupart du temps, pour le caractère humoristique de leur jeu de mots, sans qu’il y ait de rapport réel avec le contenu du roman. Cette caractéristique est plus frappante encore pour les titres de romans traduits, choisis quasiment au hasard dans un stock de bons mots, sans souci ni du titre original, ni du contenu du texte. On se souvient de The Little Sister, qui a donné en français Fais pas ta rosière… (Propos recueillis lors d’une séance du séminaire doctoral de l’EHIC consacrée au roman policier français, Université de Limoges, novembre 2004)

Note379. GENETTE G., op.cit., 2002, pp.80 et 81.

Note380. ibid., p.82.

Note381. ibid., p.85.

Note382. ibid., p.82.

Note383. COUEGNAS D., op.cit., 1992, p.41, pour les deux citations.

Note384. COUEGNAS D., op.cit., 2001, p.39.

Note385. ibid., 2001, p.40.

Note386. ibid., 2001, p.39.

Note387. ibid., 2001, p.40.

Note388. GENETTE G., op.cit., 2002, p.93.

Note389. ibid., p.93.

Note390. THIESSE A.-M., Le Roman du quotidien, Seuil, 2000, p.140.

Note391. COUEGNAS D., op. cit., 2001, p.52.

Note392. GENETTE G., op. cit., 2002, p.95.

Note393. COUEGNAS D., op.cit., 2001, pp. 52 à 56.

Note394. MEIZOZ J., op.cit., p.41.

Note395. DUBOIS J., L’Institution littéraire, Labor/Nathan, Bruxelles Paris, 1978, p.50.

Note396. ibid., p.52.

Note397. MEIZOZ J., op. cit., p.21.

Note398. DUBOIS J., L’Institution de la littérature, Bruxelles, Editions Labor/Fernand Nathan, 1983, p.51.

Note399. Jacques Dubois, dans L’institution de la littérature, rend compte de l’article « Naissance du roman psychologique », publié par Rémy Ponton dans Actes de la recherche en sciences sociales, n°4, 1975.

Note400. DUBOIS J., ibid., p. 33.

Note401. DUBOIS J., « Statut et fonction de l’écrivain et de la littérature au 19ème siècle », Actes du Colloque de Sociologie de la littérature – Neuchâtel les 3, 4 et 5 octobre 1985, Université de Neuchâtel, Cahiers de l’ISSP, n°7, mai 1986.

Note402. Une fois de plus, nous avons utilisé le logiciel Modalisa pour analyser certaines données. Notons que deux auteurs n’ont pu faire l’objet d’aucune analyse. Nous ne disposions pas d’informations biographiques suffisantes pour Serge Scotto et Pierre Jérôme (dont nous savons seulement qu’il cache un journaliste vivant dans le Sud-Est de la France et qu’il ne souhaite divulguer aucune information susceptible de le « démasquer »).

Note403. cf. BACLE A.L., op.cit., ou COLLOVALD A., “L’enchantement dans la désillusion politique”, Mouvements, 15/16, mai-août 2001, p.16-21.

Note404. Pour trois auteurs, nous ne disposons d’aucune date de naissance.

Note405. A été adoptée ici la nomenclature des professions et catégories socio-professionnelles de l’INSEE, dans la version utilisée à partir de 2004. Les six grands postes de la nomenclature sont : « agriculteurs » (1) ; « artisans, commerçants et chefs d’entreprise » (2) ; « cadres et professions intellectuelles supérieures » (3) ; « professions intermédiaires » (4) ; « employés » (5) ; « ouvriers » (6).

Note406. Là encore, précisons qu’outre les deux auteurs qui n’ont pu faire l’objet d’aucune saisie et donc d’aucune analyse, cinq autres ne font aucune déclaration sur une éventuelle autre activité professionnelle.

Note407. Les auteurs de romans noirs tirent des revenus complémentaires de leurs activités d’animation dans les établissements scolaires, les bibliothèques, de conférences, etc.

Note408. Rappel : les données ont pu être recueillies et analysées pour 43 auteurs. Mais pour trois auteurs, si nous savons qu’ils poursuivent une activité professionnelle autre que l’écriture, nous ignorons laquelle.

Note409. Il faut ajouter un psychanalyste (poste 311/INSEE), un avocat (poste 312/INSEE), et un cadre de la fontion publique (poste 33/INSEE).

Note410. Il exerçait malgré tout depuis quelques années une activité de chroniqueur littéraire.

Note411. Outre les deux auteurs non recensés dans nos données, nous ne disposons pas de ces informations pour 6 auteurs.

Note412. Soit l’auteur s’est arrêté après l’obtention d’un baccalauréat, soit il a commencé des études supérieures dont il est ressorti non diplômé, comme par exemple Maurice G. Dantec, qui a commencé et très vite abandonné une première année d’études de lettres, ou Philippe Thirault, qui passe cinq ans à Sciences Po et en ressort sans aucun diplôme. Certains n’ont pas obtenu leur baccalauréat mais ont un diplôme sanctionnant leurs années de collège (brevet).

Note413. BOLTANSKI L., op.cit.

Note414. Pour un auteur, nous ne savons pas s’il y a eu publication avant 1990. Il s’agit de Pierre Jérôme, auteur écrivant sous pseudonyme : il est possible qu’il ait déjà publié, sous un autre nom.

Note415. Ce fait marque une rupture avec les trajectoires littéraires de nombreux auteurs de romans populaires à la Belle Epoque. Anne-Marie Thiesse fait en effet remarquer dans Le Roman du quotidien que le roman populaire est souvent un second choix pour les auteurs, qui auraient aspiré, pour la plupart d’entre eux, à une carrière poétique. Elle cite ainsi les exemples de Paul Rouget et de Gustave Le Rouge.

Note416. Propos tirés de l’émission d’Hubert Artus, Enjoy Polar, diffusée sur Radio Libertaire en octobre 2003, retransmise sur le site www.mauvaisgenres.com, archives sur cédérom.

Note417. Propos recueillis sur le site www.romanpolicier.com [page consultée le 18-08-2005].

Note418. Propos de Didier Daeninckx tirés d’un entretien retranscrit sur le site www.mauvaisgenres.com (non daté), archives sur cédérom (cit.1); entretien publié dans Mouvements, n°15-16, mai-juin-juillet-août 2001 (cit.2).

Note419. Extrait d’un entretien avec Virginie Brac, réalisé à Paris le 23 mai 2000, retranscrit sur le site arachnofile [page consultée le 18/08/2005].

Note420. Propos tirés de l’émission d’Hubert Artus, Enjoy Polar, diffusée sur Radio Libertaire en octobre 2003, retransmise sur www.mauvaisgenres.com, archives.

Note421. On peut supposer que c’est à cette époque que Claude Mesplède est lecteur pour la collection Rivages/Noir. C’est cependant à Toulouse, dans un tout autre contexte, qu’il rencontre Sarah Couturier.

Note422. Propos recueillis sur le site de René Barone (http://membres.lycos.fr/monpolar).

Note423. DANTEC Maurice G., Le théâtre des opérations – Journal métaphysique et polémique – 1999, Gallimard, 2000, p. 391.

Note424. idib., p. 392-393.

Note425. Lire, n°115, avril 1985.

Note426. En entrant dans les programmes, voir chapitre suivant.

Note427. CFDT Magazine, n°263, 09/10/2000.

Note428. Extrait d’un entretien réalisé à Marseille en octobre 2003, disponible sur la page http://membres.lycos.fr/polar/html/intervabarriere.html, [page consultée le 18/08/2005].

Note429. Entretien publié dans Polar, n°17, mars 1996.

Note430. Entretien avec Pascal Dessaint, réalisé par Natacha Levet, le 25 mars 2003.

Note431. Rencontre avec les abonnés de Mauvais genres, novembre 2003, retranscrit sur www.mauvaisgenres.com, archives du site.

Note432. POCHE B., « Les faux romans noirs de M.Belletto, Lyonnais », in PESSIN et VANBREMEERSCH, Les œuvres noires de l’art et de la littérature, tome I, L’Harmattan, 2002.

Note433. Voir chapitre suivant.

Note434. Voir plus bas pour une analyse détaillée de ce parcours.

Note435. La légende veut que Patrick Raynal l’ait amicalement contraint à publier un roman noir, en lui disant tout de go que sa sortie était déjà programmée chez Gallimard…

Note436. Intégrés à notre corpus, car bien que publiés hors collection policière, ces deux romans relèvent bien d’une poétique du roman noir.

Note437. RAYNAL P., « Et si nous parlions un peu de l’avenir du roman noir ? », La Nouvelle Revue Française, n°561, avril 2002, p. 170-171.

Note438. RAYNAL P., « Le roman noir est l’avenir de la fiction », Les Temps modernes, n°595, août – septembre - octobre 1997, p. 90.

Note439. Extrait d’un entretien avec Antoine de Kerverseau, réalisé par Natacha Levet le 9 juillet 2002.

Note440. Analyse réalisée d’après les propos de 36 auteurs. Les cas de figure ne sont pas toujours exclusifs les uns des autres.

Note441. Réponse à un questionnaire du site de René Barone, passionné de roman policier.

Note442. Entretien accordé à la revue Brèves, n°67, 2002.

Note443. Entretien accordé à la revue Polar, n°3, 1991.

Note444. Rencontre avec les abonnés de la liste Mauvais genres, janvier 2002, www.mauvaisgenres.com, archives sur cédérom.

Note445. Propos recueillis sur le site www.romanpolicier.com [page consultée le 21/05/04]

Note446. Remarquons néanmoins que dans les entretiens accordés à la presse papier ou électronique, Pouy utilise l’un et l’autre termes, parfois de manière indifférenciée, mais parfois en préférant le terme de « polar » lorsqu’il s’adresse à une revue spécialisée dans le genre policier, réservant alors la locution « roman noir » à des espaces d’expression littéraire généralistes ou politiques (presse libertaire, par exemple).

Note447. Rencontre de Philippe Thirault avec le Comité de lecture de Brest (non daté), retranscrite sur le site www.mauvaisgenres.com, archives sur cédérom.

Note448. Entretien avec Pascal Dessaint, réalisé par Natacha Levet, le 25 mars 2003.

Note449. Entretien avec Dominique Manotti, réalisé le 23 mars 2003.

Note450. Nous reprenons cette métaphore à Marty Laforest et au titre de son article, cf. début de partie II.

Note451. DAVID Jean-Marie, « Entretien de Thierry Jonquet », Temps Noir, n°9, 2005, p.49.

Note452. Entretien avec Didier Daeninckx, Polar, n°3, 1991.

Note453. « Dominique Manotti : du militantisme à l’écriture tout en parlant de politique », entretien réalisé par Franck Frommer et Marco Oberti, Mouvements, n°15/16, mai-juin-juillet-août 2001, p.43.

Note454. Source : www.roman policier.com, page consultée le 18/05/2005.

Note455. Propos de Maurice G.Dantec, entretien réalisé par Richard Comballot, Temps noir, n°5, 2001, pp.125-126.

Note456. Propos de Maurice G.Dantec, recueillis par le journal L’Humanité, 13 avril 1999.

Note457. Propos de Yasmina Khadra, recueillis par La Nouvelle République, 24 juillet 2005.

Note458. Propos de Patrick Raynal, « Le roman noir et l’avenir de la fiction », Les Temps modernes, n°595, août-septembre-octobre 1997, p.91.

Note459. Propos de Marc Villard, entretien réalisé par Richard Comballot, Temps noir, n°7, janvier 2003, p.176.

Note460. Propos de Pascal Dessaint, entretien réalisé par Natacha Levet le 25 mars 2003.

Note461. Propos de Claude Amoz, www.romanpolicier.com, page consultée le 18/08/2005.

Note462. Propos de Didier Daeninckx, COLLOVALD Annie, « Entretien avec Didier Daeninckx : une modernité contre la modernité de pacotilles », Mouvements, n°15/16, mai-juin-juillet-août 2001, p.9

Note463. Propos de Didier Daeninckx, reproduits sur le site Mauvais Genres (cédérom d’archives).

Note464. Propos de Pascale Fonteneau, entretien réalisé par E.Borgers, mai 2000, reproduit sur le site Mauvais Genres (cédérom d’archives).

Note465. Entretien avec Sylvie Granotier, réalisé le 24 mai 2000, www.arachnofile.com , page consultée le 18/08/2005.

Note466. Propos de Jean-Claude Izzo, recueillis par Lire, juillet-août 1998.

Note467. Propos de Claude Amoz, www.romanpolicier.com, page consultée le 18/08/2005.

Note468. Propos de Maud Tabachnik, entretien réalisé le 23 mars 2000, site Arachnofile [page consultée le 18/08/2005].

Note469. Propos de Frédérik Houdaer, http://membres.lycos.fr/polar/html/houdaer.html, page consultée le 18/03/2005.

Note470. ibid.

Note471. Propos recueillis dans le magazine L’Express, 03/01/2002.

Note472. Propos retranscrits sur le site Mauvais Genres, cédérom d’archives.

Note473. Cela représente un changement notable par rapport au rapport d’opposition pure et simple à la littérature blanche que constate Yves Reuter dans « Le discours des écrivains populaires sur leur pratique » (Tapis-Franc, n°5, automne 1992). Ils adoptent alors la posture de l’artisan, alors que l’écrivain « de production restreinte » « écrit à l’inspiration et au talent, en transgressant les lois, mais sans régularité aucune puisque c’est un artiste. » (p.133).

Note474. Propos recueillis dans Temps noir, n°6, avril 2002.

Note475. Entretien accordé le 30 mars 2000, publié sur le site Arachnofile, page consultée le 18 août 2005, [http://www.selc.ed.ac.uk/arachnofiles/pages/one_desnain_manotti.htm].

Note476. Propos retranscrits par Mauvais genres (cédérom d’archives).

Note477. Propos recueillis sur le site Mauvais Genres.

Note478. Voir citation de Virginie Brac pages 208-209.

Note479. MEIZOZ J., op. cit., p.51, pour les quatre citations.

Note480. ibid., p.52.

Note481. ibid., p.62, pour les deux citations.

Note482. HEINICH N., Etre écrivain. Création et identité, La Découverte, 2000.

Note483. op. cit., p.30.

Note484. ibid., p.66-67.

Note485. Entretien avec Brigitte Aubert, 813, n°92, février 2005.

Note486. Propos de Frédérik Houdaer retranscrits sur www.romanpolicier.com, page consultée le 18/03/2005.

Note487. Propos de Michèle Rozenfarb, entretien réalisé par Hubert Artus dans l’émission Enjoy Polar, novembre 2003, Radio Libertaire, disponible sur le site Mauvais Genres, cédérom d’archives.

Note488. HEINICH N., op. cit., p.24.

Note489. Entretien avec Pascal Dessaint, 813, n°49, novembre 1994, p.25.

Note490. Propos de Claude Amoz, www.romanpolicier.com, page consultée le 18/08/2005.

Note491. Propos de Brigitte Aubert, 813, n°92, février 2005.

Note492. Propos de Marc Villard, Temps noir, n°7, janvier 2003.

Note493. Rencontre avec Michèle Rozenfarb, à la bibliothèque du CNES à Toulouse, non daté, retranscrit sur www.mauvaisgenres.com (cédérom d’archives).

Note494. Réponses aux questions des abonnés, novembre 2003, www.mauvaisgenres.com (cédérom d’archives).

Note495. Les aspects textuels de la tentation avant-gardiste seront plus précisément étudiés dans le chapitre suivant.

Note496. Source : www.romanpolicier.com (page consultée le 18/08/2005).

Note497. Voir plus haut pour le reclassement générique de ce premier roman, lors de sa réédition dans les années 2000 dans la collection Rivages/Noir.

Note498. Rencontre avec les abonnés, février 2001, www.mauvaisgenres.com, cédérom d’archives.

Note499. Rappel : Nathalie Heinich note que l’écriture ne répond pas à une demande extérieure, mais à une aspiration personnelle.

Note500. Entretien avec Pascal Dessaint, réalisé par Natacha Levet, le 25 mars 2003.

Note501. Voir plus haut.

Note502. Entretien avec Pascal Dessaint, réalisé par Natacha Levet, le 25 mars 2003.

Note503. Ces propos ont été tenus en juin 2001, lors d’une émission animée par Hubert Artus, Enjoy Polar ; les propos de 2003 ont été recueillis le 25 mars 2003, lors d’une interview réalisée par Hubert Artus au Salon du Livre de Paris 2003.

Note504. RAYNAL P., op.cit., 1997.

Note505. Propos tirés d’un entretien publié sur le site Les Ours, mars 1996 [page consultée le 24 septembre 2000]

Note506. Entretien publié dans Livres-Hebdo, 7 mars 2003, n°504, p.79.

Note507. DANTEC M.G., op.cit., 2000, p.152.

Note508. DANTEC M.G. « La fiction comme laboratoire anthropologique expérimental », Les Temps modernes, n°595, août septembre octobre 1997, p.268.

Note509. Propos publiés dans La Nouvelle Revue Française, n°561, avril 2002, p.106.

Note510. Entretien avec Richard Comballot, Temps Noir, n°5, mai 2001, p.125-126. Ces propos ont partiellement été reproduits plus haut.

Note511. Propos recueillis par L’Humanité, 13 avril 1999.

Note512. DANTEC M.G., op.cit., 2000, pp.152-153.

Note513. Propos publiés dans La Nouvelle Revue Française, n°561, avril 2002, p.106.

Note514. DANTEC M.G., Babylon Babies, p.9.

Note515. DANTEC M.G., op.cit., 1997, p.275, pour les deux citations.

Note516. Propos publiés dans La Nouvelle Revue Française, n°561, avril 2002, p.113.

Note517. ibid., p.107.

Note518. DANTEC M.G., op.cit., 2000, p.50.

Note519. DANTEC M.G., Babylon Babies, p.423.

Note520. Lors de sa réédition en poche, Babylon Babies ne sera d’ailleurs pas pris en charge par Folio Policier, mais par Folio-SF.

Note521. Il y a de nombreuses réserves vis-à-vis de Dantec dans le milieu des lecteurs de roman noir. Les propos à teneur politique ou idéologique font de lui une figure sulfureuse aux yeux d’un milieu fortement ancré à gauche.

Note522. RABOUIN David, « Dantec/Houellebecq : le temps des prophètes ? », dossier « La relève des avant-gardes », Le Magazine Littéraire, n°392, novembre 2000.

Note523. Le projet est peut-être novateur en ce qui concerne l’hybridité générique mise au service d’une nouvelle littérature, mais la référence à une littérature qui excède les préoccupations littéraires pour se faire laboratoire d’expérimentations à caractère scientifique, éthique, n’est pas sans rappeler certains aspects du roman naturaliste du 19ème siècle et de son roman expérimental.

Note524. Voir troisième partie.

Note525. Entretien réalisé par E.Borgers, en mai 2000, retranscrit sur www.mauvaisgenres.com.

Note526. Propos recueillis dans Le Monde 2, 14-15 mars 2004.

Note527. Propos de Maurice G.Dantec, 813, n°47, juin 1994.

Note528. Propos de Paul Borrelli, 813, n°52, juin 1995.

Note529. Propos de D. Daeninckx, « Entretien avec Didier Daeninckx », Mouvements, op.cit.,p.8-15.

Note530. VAREILLE J.-C., Filatures : itinéraire à travers les cycles de Lupin et de Rouletabille, Presses Universitaires de Grenoble, Grenoble, 1980.

Note531. Entretien avec Pascal Dessaint, réalisé par Natacha Levet, le 25 mars 2003.

Note532. Entretien avec Dominique Manotti, réalisé le 23 mars 2003.

Note533. ibid.

Note534. Propos de Michel Embareck, « Enjoy Polar », n°175, octobre 2003, Radio Libertaire, reproduite sur le site Mauvais Genres.

Note535. Propos de Thierry Jonquet, Télérama, n°2610, 19/01/2000.

Note536. Propos de Michel Steiner, « Enjoy Polar », février 2001, www.mauvaisgenres.com.

Note537. Propos extraits d’une rencontre en amont du festival « Suite pour Série Noire », 17 mai 2001, www.mauvaisgenres.com.

Note538. Propos recueillis sur www.romanpolicier.com, page consultée le 18/08/2005.

Note539. Propos recueillis sur www.romanpolicier.com, page consultée le 18/08/2005.

Note540. Propos recueillis sur le site www.manosolo.com/poulpe/gazette/gazette.html (page consultée le 12/01/2002).

Note541. ibid.

Note542. Propos recueillis sur le site www.urbuz.com (page consultée le 27/05/2000).

Note543. Entretien réalisé par Rémi Coignet le 15/05/2001, www.auteurs.net (page consultée le 18/01/2002).

Note544. Entretien réalisé par Fred Sauton, www.manosolo.com/poulpe/gazette/gazette.html (page consultée le 12/01/2002).

Note545. ibid.

Note546. Entretien publié en septembre 2000 sur http://membres.lycos.fr/lanarcho/libertad/lib03906.htm.

Note547. Entretien réalisé par Rémi Coignet le 15/05/2001, www.auteurs.net (page consultée le 18/01/2002).

Note548. Article publié par Le Magazine Littéraire, n°392, novembre 2000.

Note549. Propos recueillis sur le site Jade Web, www.pastis.org/jade/pouy1.htm [page consultée le 17/06/2002].

Note550. ibid.

Note551. Propos recueillis par Nicolas Mesplède, www.amazon.fr (page consultée le 18/01/2002).

Note552. Lors d’un débat organisé à Limoges en 2000, Jean-Bernard Pouy a en effet dénoncé les collections de romans sentimentaux du type Harlequin, comme littérairement et idéologiquement ineptes. L’aliénation féminine serait favorisée par ce type de lecture. En outre, Jean-Bernard Pouy a dit avoir essayé de rédiger un roman pour les éditions Harlequin (à la suite d’une petite annonce parue dans la presse), mais dit n’avoir pu se plier à ces règles d’écriture jugées stériles, allant à l’encontre de toute créativité littéraire.

Note553. Propos recueillis sur le site Jade Web, www.pastis.org/jade/pouy1.htm [page consultée le 17/06/2002].

Note554. Propos recueillis sur le site www.urbuz.com (page consultée le 27/05/2000).

Note555. Entretien réalisé par Rémi Coignet le 15/05/2001, www.auteurs.net (page consultée le 18/01/2002).

Note556. DREVET S., Voyage au cœur du polar français : enjeux, valeurs et construction d’un groupe, Thèse de sociologie, Grenoble II, 2004.

Note557. GURVITCH G., Traité de sociologie, PUF, 1967, cité p.94.

Note558. DREVET S., op.cit., p.182.

Note559. BOLTANSKI L., op.cit,, p.41.

Note560. BAUDOU J. et SCHLERET J.J., Le Vrai visage du Masque, Futuropolis, 1984 ; mêmes auteurs, Les Métamorphoses de la Chouette, Futuropolis, 1986.

Note561. Jean Jacques Schleret a le même type de trajectoire : technicien, il développe une passion pour le roman policier, correspond avec des auteurs et se constitue peu à peu un statut d’expert en matière de roman noir.

Note562. Si la S.F. est bien présente sur le site, elle est quelque peu éclipsée par la vitalité du roman policier, et plus encore du roman noir.

Note563. Propos extraits de la présentation du site www.mauvaisgenres.com (cédérom d’archives).

Note564. La rubrique « Interviews » des archives du site (1999-2005) est révélatrice : 80% des personnes interviewées sont des auteurs de romans noirs.

Note565. On trouvera en annexe n° 5 le recensement non exhaustif des prix spécialisés dans le roman noir et le roman policier.

Note566. On peut citer, outre les Ecrits perdus de Thompson : la biographie et l’analyse de l’œuvre de Himes par un autre auteur de noir, James Sallis, Chester Himes : une vie ; Mémoire vive de Robin Cook ; Chroniques de Manchette, ou La Princesse du sang, dernier roman, inachevé, de Manchette.

Note567. BOLTANSKI L., op.cit., p.42.

Note568. Delphine Cingal est une universitaire spécialiste de P.D.James, et Nathalie Beunat est spécialiste de D.Hammett.

Note569. GENETTE G., Palimpsestes, Seuil, 1992 (1982), p.7.

Note570. ibid., p.8.

Note571. ibid., p.10.

Note572. ibid., p.11.

Note573. ibid., p.7.

Note574. ibid., p.13.

Note575. ibid., p.16.

Note576. ibid., p.17.

Note577. Nous étudierons plus loin la transtextualité infra-générique, indice de second degré, de non innocence d’un genre suffisamment constitué pour pouvoir se référer à des œuvres fondatrices.

Note578. Gérard Genette définit ainsi l’épigraphe : « Je définirai grossièrement l’épigraphe comme une citation placée en exergue, généralement en tête d’œuvre ou de partie d’œuvre (…). » (citation extraite de Seuils, op. cit., p.147.)

Note579. Nous les étudierons plus bas, dans la dernière partie de ce chapitre.

Note580. APOLLINAIRE G., « Clotilde », Les Soirées de Paris, n°6, juillet 1912.

Note581. SOPHOCLE, Œdipe Roi, v.109.

Note582. Gérard Genette précise en effet dans Seuils qu’ “un autre emplacement possible, comme pour la dédicace, est la fin du livre (…) » (p.152).

Note583. Voir annexe n°6.

Note584. GENETTE G., op. cit., 2002, p.154.

Note585. Voir plus bas, cet usage de la citation pouvant être analysé comme procédé postmoderne.

Note586. En réalité, l’une d’entre elles est extraite de l’œuvre d’un poète marseillais –Victor Gelu -, qui écrit en provençal.

Note587. Il faut ajouter L’Opéra de Quat’sous de Brecht.

Note588. Cité par GENETTE G., in op. cit., 2002, p.161.

Note589. ibid.

Note590. ibid.

Note591. ibid., p.163.

Note592. BOUILLAGUET A., Proust lecteur de Balzac et de Flaubert. L’imitation cryptée, Champion, 2000, p.31 (pour toutes les définitions désormais empruntées à l’auteur.)

Note593. Ce sont les derniers mots de La Belle Ombre.

Note594. Quadruppani S., Y, p.17.

Note595. ibid., p.190.

Note596. À ce titre, nous l’envisagerons comme écriture du second degré.

Note597. On se rappelle à ce propos les déclarations de Jeanne Guyon, assistante de François Guérif. Cf. chapitre précédent.

Note598. BUIN Y., Kapitza, p.352-353.

Note599. QUINT M., Le Bélier noir, p.11.

Note600. ibid., p.14-15.

Note601. QUINT M., La Belle Ombre, p.9.

Note602. ibid., p.11.

Note603. Voir plus bas, « 3.3.1. Quand le roman emprunte les codes du roman noir ».

Note604. Cf. plus bas, étude de la légitimation du genre.

Note605. MANCHETTE J.P., op.cit., 1996, p.81.

Note606. LIPOVETSKY G., L’Ere du vide, Gallimard, Folio, 1989 (1983), p.117-118.

Note607. POUY J.B., À sec ! (Spinoza encule Hegel. Le retour), p.87.

Note608. BLETON P., op.cit., 1999, p.207-208.

Note609. BARRIERE A., Une belle ville comme moi, p.191.

Note610. PAGAN H., Dernière station avant l’autoroute, p.360.

Note611. POUY J.B., La petite écuyère a cafté, p.88.

Note612. VAUTRIN J., Le Roi des ordures, « Préface ».

Note613. BARRIERE A., op.cit.,p.208.

Note614. BUSINO J.J., Dieu a tort, p.183.

Note615. DAENINCKX D., Un château en Bohême, p.175.

Note616. PAGAN H., La mort dans une voiture solitaire, p.46.

Note617. Le stéréotype se définit par son caractère figé, usé, répétitif, schématique et inoriginé, in DUFAYS J.L., Stéréotype et lecture, Mardaga, Liège, 1994.

Note618. DUFAYS J.L., op.cit.,p.273.

Note619. MANCHETTE J.P., op.cit.,1996, p.216.

Note620. On peut citer le cas de Jean Echenoz.

Note621. GONCOURT E. et J., Journal, extrait du 16 juillet 1856, cité par REUTER Y., op. cit., 1997, p.94.

Note622. KALIFA D., op. cit., 1995, pp.41-42.

Note623. MELLIER D. et MENEGALDO G., « Avant-propos » de l’ouvrage qu’ils dirigent, Formes policières du roman contemporain, La Licorne, n°44, 1998, UFR Langues Littératures Poitiers, Poitiers, p.3.

Note624. ibid., p.6.

Note625. Extrait du Journal d’André Gide (16 mars 1943), cité par REUTER Y., op. cit., 1997, p.94.

Note626. BENJAMIN P., Fausse balle, Gallimard, coll. « Série Noire », 1992 (1982).

Note627. ECHENOZ J., Cherokee, Editions de Minuit, 1983, p.7.

Note628. ibid., p.11.

Note629. ECHENOZ J., Lac, Editions de Minuit, p.152.

Note630. Entretien avec Jean Echenoz, « L’image du roman comme moteur de la fiction », L’Humanité, reproduit sur le site www.remue.net [page consultée le 20/03/06].

Note631. Entretien avec Jean Echenoz, « Jean-Patrick Manchette, le styliste », Polar, Hors Série Spécial Manchette, Seuil, 1997, pp. 20-21.

Note632. ibid., p.21.

Note633. MANCHETTE J.P., op.cit., 1996, p.83.

Note634. BON F., Un Fait divers, Minuit, 1993.

Note635. ibid., p.30.

Note636. Entretien avec François Bon, Scherzo, 1999, reproduit sur le site www.tierslivre.net [page consultée le 20/03/06].

Note637. GAILLY C., Les Evadés, Editions de Minuit, 1997, p.252.

Note638. « La Planète Polar », dossier du Magazine Littéraire n°344, juin 1996.

Note639. Il s’agit du numéro 595, août-septembre-octobre 1997.

Note640. POUY J.B., « Rock et polar », Le Magazine littéraire, n°404, décembre 2001 ; « À la santé du Poulpe », Le Magazine littéraire n°392, novembre 2000.

Note641. Le Magazine Littéraire n°392, novembre 2000.

Note642. Avec la série des « Aventures de Boro reporter », initiée en 1987 avec La Dame de Berlin, aux éditions Fayard.

Note643. L’action prend place au 18ème siècle : Marie Antoinette souhaite, avant son exécution, que deux détectives noirs retrouvent l’enfant qu’elle a eu avec le « nègre Zamor ». Ces deux détectives s’appellent Ed Cercueil et Fossoyeur : l’emprunt à Chester Himes a une fonction ludique.

Note644. Le roman figure par exemple dans le Dictionnaire des Littératures policières de Claude Mesplède.

Note645. DUBOIS J., op.cit., 1983, p.20.

Note646. ibid., p.87.

Note647. Accompagnement des programmes du cycle central 5ème / 4ème, CNDP, 1997, p.52.

Note648. Documents d’accompagnement, Classes de seconde et de première, CNDP, 2000, p.32.

Note649. Deux types de manuels ont été retenus : les anthologies littéraires et les manuels de textes organisés en séquences, en fonction des objets d’étude au programme.

Note650. Annexe n°7.

Note651. Recherche mise à jour en mars 2006.

Note652. Rien ne garantit en conséquence son exhaustivité.

Note653. Notons toutefois qu’il est impossible de déterminer si le sujet intitulé « le roman noir au féminin » concerne le roman noir qui nous préoccupe ou le roman noir gothique. En outre, signalons que nous avons inclus dans cette liste notre propre sujet.

Note654. Si le sujet ne le désigne pas expressément comme un auteur de roman noir, cela ne fait pour nous aucun doute.

Note655. Avec des sujets sur le roman noir ; vingt-neuf le sont pour des sujets qui concernent aussi le roman policier dans son ensemble.

Note656. Là aussi, en élargissant à l’ensemble des sujets sur le roman policier, on obtient un chiffre plus important : cinquante et un.

Note657. VIALA A., « Des ‘registres’ », Pratiques, n°109/110, juin 2001, p.166.

Note658. BONOLI L., op.cit., 2004, p.19.

Note659. BOURDIEU P., « Pour une science des œuvres », Art Press, numéro spécial 20 ans, 1992, p.125.

Note660. DUBOIS J., Les Romanciers du réel. De Balzac à Simenon, Seuil, coll. « Points Essais », 2000, p.334.

Note661. Rappelons la définition déjà évoquée précédemment : « catégori[e] de représentation et de perception du monde que la littérature exprime, et qui correspon[d] à des attitudes en face de l’existence, à des émotions fondamentales » (VIALA A., article « Registres », Dictionnaire du littéraire, sous la direction de P.Aron, A.Viala, D.Saint Jacques, PUF, coll. « Quadrige », 2004 (2002), p.530.)

Note662. Il s’agit du Petit Robert.

Note663. MITTERAND H., article ‘Réalisme’, Dictionnaire des Genres et notions littéraires, Encyclopaedia Universalis / Albin Michel, 2001 (1997), p.627.

Note664. AUERBACH E., Mimesis, Gallimard, 1968(1946).

Note665. BONOLI L., op.cit., 2004, p.19.

Note666. SULEIMAN S.R., Le Roman à thèse ou l’autorité fictive, PUF, 1983, p.21.

Note667. Daniel Couégnas dit que les préceptes littéraires en vogue après 1830 (romantisme, réalisme et naturalisme, principalement) et « les nécessités propres à la communication de masse » telles que la lisibilité et le consensus idéologique tiennent lieu de principe esthétique à la paralittérature, principe défini comme « esthétique de la transparence » (op.cit., 1992, p.86-87).

Note668. MIGOZZI, op.cit., 2005, p.173.

Note669. Voir partie précédente.

Note670. Il est d’ailleurs tout à fait conscient des paradoxes, des impasses du réalisme, comme nous le verrons à la fin de ce chapitre.

Note671. C’est ainsi que Susan Rubin Suleiman définit l’impulsion réaliste dans son ouvrage ; op.cit., p.29. C’est nous qui soulignons.

Note672. SARTRE J.-P., Qu’est-ce que la littérature ?, Gallimard, Folio Essais, 1985 (Gallimard, 1947), p.29.

Note673. DUBOIS J., op.cit., 2000.

Note674. Trente et un auteurs s’expriment sur cette question, soit un peu plus de 44%. Pour les autres (39 sur les 70), plusieurs raisons à ce silence : nous n’avons pas du tout de déclaration (dix-neuf auteurs); les propos ne concernent pas le réalisme ; plus rarement, le réalisme est rejeté, par Fred Vargas par exemple.

Note675. Source : interview réalisée par Paul Maugendre, 813, n°52, juin 1995.

Note676. Source : www.fluctuat.net (page consultée le 18/08/2005).

Note677. Archives www.mauvaisgenres.com (cédérom).

Note678. Source : www.romanpolicier.com (page consultée le 18/08/2005).

Note679. Propos recueillis par Rémi Coignet le 15/05/2001 pour le site www.auteurs.net.

Note680. Source : www.romanpolicier.com (page consultée le 18/08/2005).

Note681. Source : www.mauvaisgenres.com.

Note682. ZOLA E., Préface de L’Assommoir, 1877 (Le Livre de Poche, 1985, p.8).

Note683. Propos tenus dans 813, n°47, juin 1994.

Note684. Interview réalisée par E.Borgers chez Polar&Co, librairie à Bruxelles, mai 2000.

Note685. www.polar.com [page consultée le 19/08/2005]

Note686. Source : www.romanpolicier.com (page consultée le 18/08/2005).

Note687. Source : Les Temps modernes, n°595, août-octobre 1997.

Note688. HAMON P., « Un discours contraint », in BARTHES R., BERSANI L. et alii, Littérature et réalité, Seuil, 1982, p. 159.

Note689. Cet aspect avait été aperçu lors d’une étude des thèmes et des traits poétiques du roman noir ; l’analyse du corpus avait montré l’absence de constantes thématiques.

Note690. HAMON P., op.cit., 1982, p.159-160.

Note691. ibid., p.132-133.

Note692. BONOLI L., op.cit., 2004, p.21.

Note693. ibid., p.19.

Note694. ibid., p.24.

Note695. Cet article, initialement publié dans Communications (n°11, 1968) a été repris dans le volume collectif Littérature et réalité en 1982 (Seuil, coll. « Points Essais », p.81 à 90).

Note696. ibid., p.87.

Note697. ibid., p.89.

Note698. IZZO J.C., Total Khéops, p.65.

Note699. IZZO J.C., Solea, p.57.

Note700. BELLETTO R., Régis Mille l’éventreur, p.40.

Note701. PELLETIER C., Le Chant du bouc, p.30-31.

Note702. VILLARD M., La porte de derrière, p.54-55.

Note703. HAMON P., op.cit., 1982, p.136-137.

Note704. DANTEC M.G., Babylon Babies, p.24-25.

Note705. Notons d’ailleurs que cette précision, si elle nous informe sur la date de la diégèse, vaut aussi pour effet de réel.

Note706. À la page 19 de ce roman paru en 2000, on peut lire : « Floric est né le même jour que moi, le 22 mars 1960, et on aurait pu fêter ensemble nos quarante piges, au printemps prochain (…). ».

Note707. DUBOIS J., op.cit., 2000, p.77.

Note708. DUBOIS J., « Surcodage et protocole de lecture dans le roman naturaliste », Poétique, n°16, 1973, p.491.

Note709. CHEVREL Y., Le Naturalisme. Etude d’un mouvement littéraire international, PUF, 1982, p.130.

Note710. Du type de l’incipit de La Sirène rouge, de Dantec : « Le 27 avril 1993, quelques minutes avant que sa vie ne bascule tout à fait, Hugo Cornelius Toorop avait contemplé son visage dans la glace (…). »

Note711. BENVENISTE E., Problèmes de linguistique générale, Seuil, 1966, p.241.

Note712. HAMON P., Introduction à l’analyse du descriptif, Hachette, 1981.

Note713. IZZO J.C., Total Khéops, p.13.

Note714. JONQUET T., Moloch, p.14.

Note715. JONQUET T., Les Orpailleurs, p.22-23.

Note716. DUBOIS J., op.cit., 2000, p.42.

Note717. Jacques Dubois cite Claude Duchet, pour son article « Une écriture de la socialité », Poétique, n°16, 1973, p.446-454.

Note718. DUBOIS J., op.cit.,2000, p.51.

Note719. VANONCINI A., op.cit., p.18.

Note720. ibid., p.103.

Note721. LEHMANN C., La Tribu, p.122 à 124.

Note722. ibid., p.116.

Note723. ibid., p.245.

Note724. DESSAINT P., Du bruit sous le silence, p.198-199.

Note725. BLANC J.N., Tir au but, p.210.

Note726. MANOTTI D., Kop, p.177-178.

Note727. MANOTTI D., Kop, p. 41.

Note728. MANOTTI D., Sombre sentier, p.191-192.

Note729. SLOCOMBE R., Un été japonais, p.111-112.

Note730. PRUDON H., Nadine Mouque, p.21.

Note731. DEMURE J.P., Les Jours défaits, p.38-39.

Note732. AMOZ C., L’Ancien crime, p.184-185.

Note733. MERLE R., Treize reste raide, p.93-94 pour les deux extraits.

Note734. MURATET F., Le Pied-Rouge, p.219.

Note735. MOSCONI P., La Nuit apache, p.128-129.

Note736. BASTID J.P., Parcours fléché, p.186-187.

Note737. CRESPY M., Chasseurs de têtes, p.350.

Note738. Source : www.mauvaisgenre.com, (archives cédérom), propos tenus en 2003.

Note739. Propos recueillis par Natacha Levet, entretien réalisé le 25 mars 2003.

Note740. Source : 813, n°84, juin 2003.

Note741. Source : interview réalisée par Paul Maugendre, 813, n°52, juin 1995.

Note742. Source : www.mauvaisgenres.com (cédéromn d’archives).

Note743. Source : www.mauvaisgenres.com, Enjoy Polar, février 2001.

Note744. « Entretien avec Didier Daeninckx : une modernité contre la modernité de pacotilles », Mouvements, n°15/16, mai-août 2001, p.9-10.

Note745. Propos recueillis dans Temps Noir, n°6, avril 2002.

Note746. Source : www.romanpolicier.com [page consultée le 18/08/2005].

Note747. Extrait d’une rencontre en amont du festival « Suite pour Série Noire », 17 mai 2001, retranscrit sur www.mauvaisgenres.com.

Note748. « La mort des héros. Entretien avec Hugues Pagan », Mouvements, 15/16, mai-août 2001, p.85.

Note749. COLLOVALD A. et NEVEU E., « Le néo-polar. Du gauchisme politique au gauchisme littéraire », Société et Représentations, janvier 2001 ; COLLOVALD A., « L’enchantement dans la désillusion politique », Mouvements, 15/16, mai-août 2001.

Note750. TISSOT S., « Les reconversions militantes », in Reconversions militantes, sous la direction de Sylvie Tissot, PULIM, coll. « Sociologie », Limoges, 2005, p.9-17.

Note751. ibid., p.11.

Note752. COLLOVALD A., « Reconversion et gestion des fidélités : le cas des polars français », in TISSOT S. (dir.), op.cit., p.193-199.

Note753. ibid., p.194.

Note754. ibid., p.195.

Note755. ibid., p.198.

Note756. Précisons que ce repérage ne saurait être confondu avec le repérage et l’analyse des thèmes du roman, proposés dans la première partie de ce travail.

Note757. Gilbert est par ailleurs le prototype du cacou marseillais, « enluminé par ses deux chevalières (une qui vient de son père, l’autre des soldes chez Pellegrin) et sa chaîne en or à grosses mailles soutenant une énorme médaille de Saint Christophe scintillant entre les deux pans de sa chemise en soie noir entrouverte été comme hiver, posée sur la moquette de poils sombres qui recouvrent son poitrail » (p.11)

Note758. CARRESE P., Filet garni, p.28.

Note759. POUY J.B., La Petite écuyère a cafté, p.78-79.

Note760. IZZO J.C., Soleil mourant, p.24.

Note761. IZZO J.C., Total Khéops, p.154.

Note762. PAGAN H., L’étage des morts, p.142.

Note763. IZZO J.H., Chourmo, p.53-54.

Note764. ibid., p.257.

Note765. JEROME P., Marie de Marseille, p.52.

Note766. MANOTTI D., Kop, p.134 et p.135.

Note767. DELTEIL G., Dernier tango à Buenos Aires, p.47-48.

Note768. DELFINO J.P., Tu touches pas à Marseille, p.18 et p.19-20.

Note769. IZZO J.C., Chourmo, p.82.

Note770. IZZO J.C., Total Khéops, p.57.

Note771. Nous y reviendrons dans le chapitre 3, car les femmes sont souvent, dans le roman noir, des figures tragiques.

Note772. IZZO J.C., Chourmo, p.96.

Note773. ibid., p.41.

Note774. ibid., p.149.

Note775. CRIFO T., La Ballade de Kouski, p.14-15.

Note776. IZZO J.C., Chourmo, p.44-45.

Note777. BARRIERE A., Une belle ville comme moi, p.19.

Note778. DEL PAPPAS, Bleu sur la peau, p.34.

Note779. FLEURY L., « Désenchantement politique et redéfinition de la question sociale dans les romans de Jean-Claude Izzo », Mouvements, 15/16, juin-août 2001, p.40.

Note780. FLEURY L., op.cit., p.38-39.

Note781. SULEIMAN S.R., op.cit., p.14.

Note782. ibid., p.29.

Note783. ibid., p.181.

Note784. ibid., p.182.

Note785. ibid., p.28.

Note786. Propos recueillis sur le site officiel de l’auteur : www.jeanclaude-izzo.com.

Note787. Le Matricule des Anges, n°20, juillet-août 1997.

Note788. Entretien réalisé par Natacha Levet le 23 mars 2003.

Note789. « Entretien avec Dominique Manotti : du militantisme à l’écriture tout en parlant de politique », Mouvements, n°15-16, mai-août 2001, p.43-44.

Note790. « La mort des héros : un entretien avec Hugues Pagan », Mouvements, n°15-16, mai-août 2001, p.83.

Note791. Source : www.mauvaisgenres.com, « Rencontre avec les abonnés de la liste », septembre 2003.

Note792. PAGAN H., Dernière station avant l’autoroute, p.429.

Note793. Propos recueillis sur le site de La Vache folle (www.vachefolle.net).

Note794. POUY J.B., « À la santé du Poulpe », Magazine Littéraire, n°392, novembre 2000.

Note795. SULEIMAN S.R., op.cit., p.127.

Note796. DUBOIS J., op.cit., 2000, p.37.

Note797. BAGULEY D., Le Naturalisme et ses genres, Nathan, 1995, p.164.

Note798. CHEVREL Y., op.cit.,p.162 et 168.

Note799. JAKOBSON R., « Du réalisme artistique », in Théorie de la littérature, textes réunis par T.Todorov, Seuil, 1965, p.100.

Note800. DUBOIS J., op.cit., 2000, p.34.

Note801. RIFFATERRE M., « L’illusion référentielle », in Littérature et réalité, op.cit., p.93.

Note802. COHN D., op.cit.,2001, p.7.

Note803. ibid., p.176.

Note804. ibid., p.177.

Note805. MANOTTI D., Sombre sentier, p.9.

Note806. IZZO J.C., Solea, p.128.

Note807. Les dernières lignes de ce roman ont été analysées dans la première partie, chapitre 4.

Note808. Cité par Gérard Genette, in op.cit., 1991, p.67-68.

Note809. COUEGNAS D., op.cit.,1992, p.68.

Note810. BLETON P., op.cit., 1999, p.230.

Note811. DUFAYS J.L., op.cit.

Note812. MANCHETTE J.P., op.cit., 1996, p.250.

Note813. SCHAEFFER J.M., « Récits de fiction et représentations partagées », L’Homme, 175/176, juillet-décembre 2005, p.43.

Note814. ibid., p.37.

Note815. ibid.

Note816. GENETTE G., op.cit., 2002, p.219.

Note817. ibid., p.221.

Note818. SCHAEFFER J.M., Pourquoi la fiction ?, Seuil, coll. « Poétique », 1999, p.200.

Note819. Entretien avec Thierry Jonquet, Lire, n°285, mai 2000.

Note820. Cité par Franck Evrard, dans op.cit., 1996, p.108-109.

Note821. RAYNAL P., op.cit., 1997, p.95.

Note822. PONS J., « Le roman noir, littérature réelle », Les Temps modernes, n°595, juillet-octobre 1997, p.9.

Note823. Il s’agit de « Fiction et connaissance. De la représentation à la construction », publié dans Poétique, 124, en 2000. Nous nous réfèrerons en outre directement aux travaux de Paul Ricoeur et de Nelson Goodman.

Note824. BONOLI L., op.cit.,2000, p.489.

Note825. GOODMAN N., Manières de faire des mondes, Jacqueline Chambon, 1978, p.167.

Note826. BONOLI L., op.cit., 2000, p.490.

Note827. Nelson Goodman ne situe donc dans une perspective constructiviste.

Note828. Même si Lorenzo Bonoli signale que, selon Siegfried Schmidt, le monde dit réel est une construction symbolique qui a accédé au titre de version orthodoxe du monde.

Note829. ibid., p.495.

Note830. ibid., p.496, pour les deux citations.

Note831. Nous ferons référence à Temps et récit III (Seuil, 1985) et Du texte à l’action (Seuil, 1986).

Note832. ibid., p.496.

Note833. cité p.497.

Note834. RICOEUR P., op.cit., 1986, p.246.

Note835. RICOEUR P., op.cit.,1985, p.285.

Note836. BONOLI L., op.cit., 2000, p.498 et p.499.

Note837. RICOEUR P., op.cit., 1986, p.128.

Note838. ibid., p.247.

Note839. ibid., p.246.

Note840. Une telle assertion est discutable pour Babylon Babies, dont nous avons affirmé précédemment qu’il s’agissait plutôt d’un roman cyberpunk dans sa dominante.

Note841. Cependant, on pourra objecter que c’est parce que cette perspective s’applique tout aussi bien au genre de la science-fiction – ce que nous n’entendons pas confirmer ou infirmer ici.

Note842. La tonalité selon Alain Viala ne saurait se substituer en littérature à celle de registre, car la tonalité ou le ton ne sont que des inflexions données à un propos, comme effet superficiel.

Note843. ARISTOTE, Poétique, IV, 48b, édition et traduction établies par Roselyne Dupont-Roc et Jean Lallot pour les éditions du Seuil en 1980, cité par A.Viala, in op.cit., 2001, p.165.

Note844. VIALA A., op.cit.,2001, p.166.

Note845. VIALA A., op.cit.,2002, p.529.

Note846. VIALA A., op.cit.,2001, p.170.

Note847. ibid., p.172.

Note848. ibid., p.166.

Note849. EVRARD F., op.cit., p.68.

Note850. BENVENUTI Stefano, RIZZONI Gianni et LEBRUN Michel, Le Roman criminel, Histoire, auteurs, personnages, Editions de l’Atalante, 1982, p.128.

Note851. SCHWEIGHAUESER J.P., op.cit.,p.4.

Note852. BACLE A.L., op.cit.,p.58.

Note853. Alain Viala signale que cet ouvrage est paru en 1992 aux PUF.

Note854. VIALA A., op.cit.,2001, p.168.

Note855. ibid., p.168-169.

Note856. BRES Y., La souffrance et le tragique, PUF, 1992, p.19, cité in VIALA A., op.cit.,2001, p.169.

Note857. ROMILLY J. (de), La Tragédie grecque, PUF, 1970, p.172.

Note858. SCHELER M., Le Phénomène du tragique (1915), cité dans Le Tragique, textes réunis par Marc Escola, Flammarion, coll. « Corpus GF », 2002, p.53-54.

Note859. VERNANT J.P., « Tensions et ambiguïtés dans la tragédie grecque », in Vernant J.P. et Vidal-Naquet P., Mythe et tragédie en Grèce ancienne, La Découverte, 2001, p.25.

Note860. ibid., p.39.

Note861. VAUTRIN J., Le Roi des ordures, p.125.

Note862. JONQUET T., La Vie de ma mère !, p.50.

Note863. PAVLOFF F., Foulée noire, p.118-119.

Note864. ibid., p.120.

Note865. IZZO J.C., Le Soleil des mourants, p.219.

Note866. VILLARD M., Cœur sombre, p.117-118.

Note867. IZZO J.C., Total Khéops, p.107.

Note868. VAUTRIN J., Le Roi des ordures, p.38-39.

Note869. JONQUET T., Les Orpailleurs, p.216.

Note870. RAYNAL P., Né de fils inconnu, p.143-144.

Note871. ibid., p.154.

Note872. TABACHNIK M., Un été pourri, p.258-259.

Note873. DESSAINT P., Une pieuvre dans la tête, p.163.

Note874. COUTURIER H., Fils de femme, p.125.

Note875. VAUTRIN J., Le Roi des ordures, p.304-305.

Note876. ibid., p.309.

Note877. PAGAN H., Dernière station avant l’autoroute, p.12.

Note878. PAGAN H., L’Etage des morts, p.303-304.

Note879. IZZO J.C., Solea, p.248.

Note880. PELLETIER C., Le Chant du bouc, p.30.

Note881. VARGAS F., L’Homme aux cercles bleus, p.213.

Note882. BENACQUISTA T., Les Morsures de l’aube, p.65.

Note883. ibid., p.86.

Note884. DELTEIL G., Dernier tango à Buenos Aires, p.7.

Note885. DEMURE J.P., Milac, p.18-19.

Note886. ibid., p.138-139.

Note887. DESSAINT P., Une pieuvre dans la tête, p.225.

Note888. JONQUET T., Moloch, p.315-316.

Note889. BESSON Y., Meurtres à l’antique, p.75-76.

Note890. ibid., p.368.

Note891. LESBRE M., Une simple chute, p.10-11.

Note892. PAGAN H., L’Etage des morts, p.66-67.

Note893. ibid., p.87.

Note894. DEL PAPPAS G., Massilia Dreams, p.28-29.

Note895. VAUTRIN J., Le Roi des ordures, p.11.

Note896. ibid., p.304.

Note897. VERNANT Jean-Pierre, « Le moment historique de la tragédie : quelques conditions sociales et psychologiques », in op.cit., 2001, p.16.

Note898. MANCHETTE J.P., op.cit., 1996, p.21.

Note899. ibid., p.75.

Note900. ibid., p.36.

Note901. On notera au passage que le roman noir est bien loin de la fonction consolatrice traditionnellement affectée à la paralittérature…

Note902. PRUDON H., Nadine Mouque, p.11.

Note903. THIRAULT P., Speedway, p.86.

Note904. VAUTRIN J., Le Roi des ordures, p.14.

Note905. JONQUET T., Moloch, p.383.

Note906. IZZO J.C., Solea, p.72.

Note907. Voir la première partie, chapitre 4.

Note908. SCHELER M., op.cit.,p.112 à 115 pour l’ensemble des citations.

Note909. Il n’est ici pas question de l’inventivité dont fait nécessairement preuve le romancier en créant des personnages et des situations narratives fictives, mais des éléments qui servent de cadre à ces éléments fictifs, tels que les lieux, les événements et personnages historiques, les éléments culturels.

Note910. NICLOUX G., Zoocity, p.11.

Note911. ibid., p.38-39.

Note912. BRAC V., Cœur-Caillou, p.52.

Note913. Ce roman évoque dans une épopée burlesque mais ultra-violente des affrontements entre groupuscules gauchistes.

Note914. POUY J.B., À sec ! (Spinoza encule Hegel, le retour), p.25-26.

Note915. Double peine, paru en 2004, peint par exemple le milieu carcéral féminin.

Note916. De fait, elle est avant tout connue pour ses romans policiers à suspense, comme La mort des bois ou La mort des neiges.

Note917. BARANGER L., Visas antérieurs, p.296.

Note918. Politique d’auteurs, écriture encadrée par la Bible, format poche, prix, rythme de publication.

Note919. Interview publiée sur le site Jade Web [http://www.pastis.org], page consultée le 17/06/2002.

Note920. POUY J.B., « À la santé du Poulpe », Le Magazine Littéraire, n°392, novembre 2000, p.38-39.

Note921. PIAROTAS M., « Le Poulpe, récit populaire d’une violence sociale », in Regards populaires sur la violence, sous la direction de Mireille Piarotas, Publications de l’Université de Saint Etienne, 2000, p.265-289, cité p. 274.

Note922. POUY J.B., La Petite écuyère a cafté, p.17-18.

Note923. RAYNAL P., Arrêtez le carrelage, p.10.

Note924. POUY J.B., La Petite écuyère a cafté, p.152-153.

Note925. PIAROTAS M., op.cit., p.279.

Note926. ECO U., De Superman au surhomme, Le Livre de Poche, coll. “Biblio Essais”, 1993 (1978 pour la parution en Italie), p.104.

Note927. L’Humanité dimanche, 2/8 mai 1996.

Note928. Toutes les citations, hormis celle de la bible du Poulpe, proviennent de COUEGNAS D., op.cit., 1992, p.172.

Note929. RAYNAL P., Arrêtez le carrelage, p.91.

Note930. Cela a d’ailleurs conduit Dantec, depuis, à endosser un rôle de polémiste particulièrement virulent, dans la continuité de sa posture prophétique.

Note931. Voir par exemple l’article « Dantec/Houellebecq : le Temps des Prophètes », de David Rabouin, dans le Magazine Littéraire n°392, daté de novembre 2000.

Note932. VIALA A., op.cit.,2001, p.171.

Note933. Article « Epopée », Dictionnaire du Littéraire, sous la direction de Paul Aron, Denis Saint Jacques et Alain Viala, PUF, 2002.

Note934. DANTEC M.G., La Sirène rouge, p.89.

Note935. DANTEC M.G. , Les Racines du Mal, p.614-615.

Note936. ibid., p.618-619 et p.627-628.

Note937. PENNAC D., Monsieur Malaussène, p.30 et p.492.

Note938. ibid., p.26-27.

Note939. ibid., p.69.

Note940. PENNAC D., Aux fruits de la passion, p.89-90.

Note941. PENNAC D., Monsieur Malaussène, p.69.

Note942. PENNAC D., Aux fruits de la passion, p.101.

Note943. PENNAC D., Monsieur Malaussène, p.641.

Note944. PENNAC D., Aux fruits de la passion, p.217.

Note945. VARGAS F., L’Homme à l’envers, p.32.

Note946. VARGAS F., Un peu plus loin sur la droite, p.12.

Note947. VARGAS F., L’Homme à l’envers, p.134.

Note948. VARGAS F., L’Homme à l’envers, p.81.

Note949. Entretien avec Fred Vargas, Muze, n°23, juillet 2006.

Note950. ibid.

Note951. Le Monde 2, supplément au Monde daté du 14-15 mars 2004.

Note952. Wittgenstein propose cette définition à propos de certaines catégories d’objets, dans la catégorie précise des jeux, dans l’ouvrage Philosophical Investigations, Oxford, 1958, paragraphes 66-67. La citation est reproduite dans l’ouvrage de Susan Rubin Suleiman, op.cit., p.73.

Note953. Repris dans Chroniques, op.cit., p.213.

Note954. Debout les morts (1995) obtient en 1995 le Prix du Polar de la Ville du Mans, et en 1996 le Prix Mystère de la critique. L’Homme aux cercles bleus (1990) obtient le Prix du Festival de Saint Nazaire en 1992. L’Homme à l’envers (1999) remporte le Grand Prix du Roman noir de Cognac en 2000, ainsi que le Prix Mystère de la Critique, la même année.

Note955. Source : magazine Lire.